Johnny Hallyday fait partie de ces artistes pour lesquels "le spectacle doit continuer." Le chanteur, qui devait donner plusieurs représentations en Belgique a cependant dû se résoudre à reporter son concert de Bruxelles, prévu le 21 novembre, au 26 mars 2016 (une date supplémentaire est aussi annoncée le 27), en raison d'un risque maximal d'attentat. Ce contexte si particulier le touche énormément...
Interrogé après son concert donné à Amnéville, mercredi dernier, le chanteur a confié avoir raccourci son concert de trois chansons, ne se sentant pas bien. "J'ai eu une chute de tension... Le contrecoup de ce qui s'est passé vendredi 13 novembre. Les attentats m'ont rendu malade. J'ai appris les événements en sortant de scène. J'ai ressenti un malaise. Le lendemain, j'ai commencé à ne pas être bien", a-t-il confié au journal Le Parisien.
Il faut dire que Johnny Hallyday connaissait certaines des victimes du Bataclan et a été marqué par l'atteinte portée à la salle de spectacle et, plus largement, au monde de la musique, de la fête, de la nuit. "Je prie Dieu pour que cela ne recommence pas. Même si le public ne vient pas, je ne veux pas qu'on annule les spectacles. Il faut montrer à ces assassins qu'on a pas peur, qu'on continue de vivre", dit-il.
L'esprit combatif, Johnny Hallyday retrouve même, à 72 ans, son esprit d'ancien soldat. "Ils ne nous empêcheront pas de vivre. Si je n'étais pas chanteur, je prendrais une arme et j'irais les combattre. Ce qu'ils ont fait, c'est ignoble, ignoble...", confie-t-il. Le chanteur, qui a maintenu ses dates à l'Accor Hotels Arena (ex-Bercy) de Paris les 27, 28 et 29 novembre, n'est pas le seul à avoir envie de se battre puisque les centres d'inscription de l'armée enregistrent des demandes records !
Thomas Montet
L'interview de Johnny Hallyday est à lire dans Le Parisien, en kiosques le 22 novembre 2015.