

Il n'arrête pas de monter en puissance. Depuis son retour en France et le lancement de sa grande tournée à Montpellier, Johnny Hallyday enchaîne les spectacles et les prestations d'envergure. Samedi 2 juin, il était à Genève, une étape importante de la tournée où il a pu tester, pour la première fois, la configuration stade du show avant les trois grands rendez-vous du Stade de France.
Après une date symbolique et émouvante à Los Angeles en avril, c'est à Montpellier dans la salle de l'Arena que Johnny Hallyday entamait mi-mai sa grande tournée. Magistral et époustouflant durant plus de 2h30, le rockeur a prouvé qu'il était là, et bien là, comme s'il n'avait jamais risqué de perdre la vie il y deux ans et demi. Après Montpellier, il est brièvement monté à Paris pour rendre hommage à Michel Berger dans l'émission que lui consacre TF1 (diffusion le 8 juin à 20h50), puis il était le 26 mai à Nancy devant un public scié par sa maîtrise et sa présence. Le taulier s'est ensuite envolé pour Moscou accompagné de sa première fan Laeticia, de son nouveau manager Sébastien Farran et de son directeur musical Yarol Poupaud...
À Moscou oui, car cette tournée 2012/2013 est mondiale : Johnny chantera en Russie comme à New York et Londres. Le 30 mai, il donnait une grande conférence de presse dans les locaux de l'agence de presse ITAR-TASS, il a aussi visité ceux historiques de Radio Moscou et même pris le métro. Il est enfin allé sentir l'ambiance de la mythique salle du Kremlin, où il se produira le 27 octobre. Pas le temps de s'éterniser, Johnny a ensuite rejoint la Suisse.
Vendredi 1er juin, il répétait pour la première fois le spectacle dans sa configuration stade. Un détail qui a son importance car contrairement aux shows en salle, jouer dans un stade lui permet quelques extravagances de mises en scène supplémentaires. Il y avait donc pas mal de détails techniques à régler, source de trac pour le chanteur. "Il y a une scène robotisée qui l'amène jusqu'au milieu de la foule", a expliqué Michael Drieberg, directeur de Live Music Production qui organisait l'évènement genevois. Le spectacle en version "Stade" c'est plus de 60 musiciens et près de 150 personnes en coulisses. La construction de l'immense scène a pris dix jours et 1400 personnes ont participé à l'installation des... 600 tonnes de matériel. Chapeau bas à Roger Abriol (et à ses équipes), le directeur de production, un vieux complice de Johnny depuis 30 ans, pour cette formidable organisation, sans faille.
Ils étaient plus de 29 000 spectateurs réunis au Stade de Genève pour voir Johnny. Il était 21h45 quand il est entré sur scène après les premières parties de Louis Bertignac et de la révélation romande Bastian Baker. Pour l'acte symphonique du show, c'est l'Orchestre de la suisse romande qui accompagnait Johnny. Dès 22h45, des éclair ont zébré le ciel puis une pluie battante s'est abattue sur les fans en délire... mais rien n'aurait pu arrêter la foule (même pas cet orage !) de chanter en choeur avec notre rocker, qui a tout donné jusqu'au final avec L'Envie, Dégage, Toute la musique que j'aime et la superbe dernière chanson Quand on a que l'Amour. Le chanteur a comblé son public en enchainant 27 tubes, servi par une voix extraordinaire !
Il est important de préciser que Johnny Halliday est bénéficiaire d'un forfait fiscal en tant que résident de Gstaad, il n'a donc pas le droit d'exercer d'activité lucrative en Suisse. Le taulier a reversé l'intégralité de son cachet à l'association Children Action, une fondation suisse d'aide à l'enfance défavorisée dans le monde.
La tournée se poursuit à Sochaux le 5 juin, puis en Belgique les 8 et 9 juin. Il sera ensuite l'heure tellement attendue de retrouver son cher Stade de France où Johnny Hallyday s'est produit pour la première fois en 1998. Il y fêtera son 69 anniversaire le 15 juin et remettra le couvert les 16 et 17 juin. Nous y serons !
Retrouvez toutes les dates de la tournée sur le site officiel de Johnny Hallyday.