Jonathan Cohen connaît d'abord le succès, en vendant des fenêtres, jusqu'à ce qu'il se décide à pousser les portes d'un cours de théâtre, comme il le confie à nos confrères du Parisien. On le découvre au fur et à mesure de ses seconds rôles derrière nos écrans. Il marque les esprits en 2015, avec Serge le mytho, une série de sketchs sur Canal+ dans laquelle il joue "un trentenaire qui raconte des bobards plus gros que lui." Puis, vient Family Business, la série où on le découvre en cultivateur de marijuana totalement barré au côté de Gérard Darmon, sur Netflix. En parlant de culture, Jonathan s'est acheté une maison à la campagne où il souhaiterait lui aussi se mettre à faire pousser des choses.
Toujours pour Le Parisien, celui qui est à l'affiche de Sentinelle sur Amazone Prime Video explique : "Quand ma fille est née, j'ai acheté une maison de campagne avec un jardin. Je veux pouvoir cultiver des tomates et de la salade pour la nourrir s'il se passe quelque chose demain." Le comédien a depuis accueilli un petit garçon avec Piu Piu, de son vrai nom Giulietta Canzani Mora, connue pour son métier de DJ. Écolo Jonathan ? "J'admets que, pour le moment, ce que je fais est nul pour la planète. Je roule à scooter, j'ai pris l'avion pour aller en vacances... Je ne suis pas du tout exemplaire. C'est dur de l'être, car cela nécessite d'accepter de changer son confort, son mode de vie. Mais on devra le faire, on n'a pas le choix", assurait-il.
Ma vision de la réussite passait par l'argent
L'ami de Leïla Bekhti qu'il considère comme sa soeur, a grandi dans une famille de classe moyenne avec des parents divorcés. "Sortir de [sa] condition" faisait partie de ses projets mais la façon dont cela allait se faire n'était pas forcément évidente pour lui. Il expliquait : "Mes parents sont divorcés, ma mère était employée au Crédit agricole et mon père, commercial. Avec mon meilleur ami (le comédien Olivier Rosemberg), on voulait plus, on voulait mieux, on avait des rêves de grandeur (...) On lisait le magazine Challenges pour trouver les recettes qui nous permettraient de réussir. À cette époque, ma vision de la réussite passait par l'argent." L'acteur voit les choses autrement désormais.
Son but ultime ? Voir que ses comédies font du bien au public et les succès de La Flamme et du Flambeau lui laissent une belle sensation de fierté. "Tout s'est accéléré avec 'La Flamme' et 'Le Flambeau', qui se sont, je crois, inscrites dans la pop culture. C'est fou comme les gens se les sont appropriées. Ces séries sont même devenues un phénomène social", commentait d'abord l'interprète de Marc. Et de poursuivre : "Quand je vois des panneaux 'Tout le monde est lesbiennes, Marina' (une réplique du Flambeau) à la dernière Marche des fiertés, à Paris, je trouve ça exceptionnel. Les gens que je croise sont chaleureux. C'est plaisant de voir que ces comédies leur font du bien. Ils me disent : 'Merci, tu as fait mon été'."