Au mois de septembre 2022, un journaliste de BFMTV révèle un scoop concernant l'affaire Daval. Alors qu'il purge actuellement une peine de 25 ans de prison pour avoir assassiné sa femme Alexia en 2017, le meurtrier aurait retrouvé l'amour en prison avec un de ses codétenus. Une information révélée par le journaliste Dominique Rizet, spécialiste des faits divers pour la chaîne alors qu'auparavant, rien n'avait été trouvé sur son passé. Cette nouvelle relation témoignerait d'un nouveau mensonge dans la vie de Jonathann Daval. La mère de ce dernier a été interrogée sur le sujet, alors qu'elle présente un livre, Moi, maman de Jonathann (éditions Michalon), pour exprimer sa vision de l'affaire.
Au cours de ces entretiens, Martine Henry assume son soutien pour son enfant qu'elle va voir très régulièrement au parloir. Pour elle, ce qu'il a fait est monstrueux, mais il n'est pas un monstre. Elle fait aussi le portrait de sa belle-fille, un être humain avec ses failles avec qui les relations étaient parfois compliquées. Après Sept à huit, elle s'est exprimée sur C8 dans Touche pas à mon poste, au côté de celle avec qui elle a écrit son livre, Plana Radenovic, et de l'un de ses avocats, maître Randall Schwerdorffer.
Ça ne regarde pas la France
Devant Cyril Hanouna, la mère de Jonathann Daval a été de nouveau interrogée sur la révélation de l'homosexualité du meurtrier d'Alexia. Comme précédemment, elle insiste sur le fait qu'elle a assuré à son fils qu'elle ne le jugerait pas pour cela mais celui-ci dément totalement être en couple avec un homme. De son côté, elle n'y croit pas non plus. "Qu'il soit en couple avec un homme ou une fille, ça ne regarde pas la France", a-t-elle ajouté.
Sur le plateau de Touche pas à mon poste, Martine Henry ajoute une précision supplémentaire. À la question de Cyril Hanouna "vous lui en avez voulu [au journaliste] de ce qu'il a dit", elle a répondu : "Monsieur Rizet m'a appelée et m'a fait des excuses." L'avocat de Jonathann Daval avait précédemment demandé le "respect de la vie privée" de son client : "Il souhaite avoir un droit à l'oubli. Tout a été dit, tout a été écrit sur cette affaire et je pense qu'aujourd'hui, il souhaite conserver une certaine dignité."