Visage récurrent du service des sports de France Télévisions, Marion Rousse commente de nombreuses courses cyclistes sur les antennes du service public, et plus particulièrement le Tour de France. L'ancienne coureuse professionnelle couvre donc régulièrement les épreuves auxquelles participe son compagnon, le champion cycliste français Julian Alaphilippe. Ayant remporté plusieurs victoires de prestige par le passé, l'ancien porteur du mythique maillot jaune du Tour de France a connu quelques saisons compliquées ces dernières années, notamment en raison des diverses blessures. Interrogé à ce sujet par Le Parisien, Julian Alaphilippe a poussé un gros coup de gueule.
"J'en ai marre d'enchaîner les galères et de me battre contre elles. J'en suis arrivé au point de ne vouloir donner aucune interview, de ne plus lâcher de nouvelles. Je veux juste tout faire pour arriver où je veux être plutôt que d'écouter ce qui se dit ou lire ce qui s'écrit ici ou là", a-t-il déclaré. Au cours de ce même entretien, le coureur cycliste français a indiqué qu'il souffrait d'une fracture au genou lors de ses dernières courses. "Je sentais qu'un truc n'allait pas vraiment. Avec l'équipe médicale, on a décidé de faire des examens. Et ils ont montré que j'avais une fracture de la tête du péroné. C'était comme une grosse gêne plus que quelque chose d'insupportable. Je ne voulais pas le dire, car je ne voulais pas qu'on pense que je me cherche des excuses", a-t-il expliqué.
"Je pouvais rouler, je n'étais pas dans un fauteuil. Je pouvais être compétitif mais je savais aussi que je n'étais pas à 100%. Ça s'est confirmé sur San Remo, où je serre les dents, je suis dans le top 10, c'est bien, pas extraordinaire non plus", a aussi ajouté le compagnon de Marion Rousse lors d'une autre interview accordée à l'Équipe. "Le Tour des Flandres, j'ai toujours des images dans la tête qui me donnent la rage. Mais mon erreur est là, mon envie de bien faire a pris le dessus et ce n'était pas raisonnable. [...] Cette fracture me permettait de rouler et donc de rêver de faire ces courses. Je me suis obstiné. Je me suis dit que ça allait passer et c'est mon erreur. Je l'assume", a finalement conclu Julian Alaphilippe à ce sujet.