Juliette Binoche en couverture de Marie Claire du mois de janvier 2012
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Juliette Binoche affiche son teint lumineux en couverture du magazine Marie Claire, auquel elle a accordé une interview. La star internationale défend le film Elles, oeuvre au sujet brûlant, la prostitution étudiante. Dans son entretien, l'actrice oscarisée (en 1997 pour Un patient anglais) se confie sur ses motivations autour du film, et se penche ensuite sur sa vie, celle de mère, d'amoureuse et d'actrice.
Dans le film Elles, elle incarne une journaliste qui s'intéresse à deux jeunes femmes, étudiantes et prostituées. Evitant le misérabilisme et le discours formaté, ce long métrage dresse des portraits faits "d'ombres et de lumières", explique Juliette Binoche. La question l'avait d'ailleurs touchée dans sa jeunesse : "Je me souviens d'une amie étudiante qui se faisait de l'argent en rendant des services sexuels et qui essayait de le prendre à la légère."
La question de l'amour ne l'effraie pas et elle répond : "Oui ! [Elle est amoureuse en ce moment]. Tout va bien. Cela n'a pas toujours été le cas. J'ai aussi connu des plages où j'étais seule et j'en souffrais. Les enfants [elle a un fils, Raphaël, 18 ans, du plongeur André Hallé et une fille, Hannah, 12 ans, de Benoît Magimel] ont besoin, pour leur équilibre, de la polarité père-mère. C'est très compliqué de jouer les deux rôles." Avec les pères de ses enfants, la situation n'est pas toujours simple : "J'aimerais que ça se passe bien, mais ce n'est pas toujours le cas. Le manque de communication fait qu'il y a des choses qui passent mal."
Généreuse en sourires sur un visage qui semble défier le temps, Juliette Binoche n'a pas échappé pour autant aux épreuves de la vie : "J'en ai connu [de grands moments de blanc, de déprime] plusieurs. [...] Une fois, à la suite d'un tournage difficile, celui des Amants du Pont-Neuf. Une autre fois, à une période où tous mes projets capotaient les uns après les autres. Ça a été une épreuve douloureuse et j'ai vraiment failli arrêter le cinéma." Mais ce sont ses enfants qui lui ont permis de tenir, elle ne voulait pas les laisser tomber.
Le sujet de la chirurgie esthétique s'invite et, si elle ne juge pas celles qui succombent à la tentation ["car vieillir est une épreuve au cinéma"], elle aime que le visage conserve sa "page de vérité", comme celui de Simone Signoret le faisait.
L'interview lui permet également de revenir sur le sketch de Valérie Lemercier lors des César qui se moquait des multifacettes d'artiste de Juliette Binoche : "Lemercier a sans doute des comptes à régler avec moi, parce qu'on est nées le même jour, la même année. Elle fait de la danse, elle réalise, elle fait plein de choses différentes aussi... Et tant mieux." Cela dit, elle ne revient pas sur une autre "affaire" : celle des propos de Gérard Depardieu, mais elle l'avait déjà fait pour The Guardian, racontant comment elle avait mis l'acteur face à ses déclarations.
Juliette Binoche sera à l'affiche du film Elles le 1er février, puis dans La Vie d'une autre de Sylvie Testud (le 22 février).
Retrouvez l'intégralité de l'entretien ainsi que les photos dans le magazine Marie Claire du mois de janvier 2012.
Dans le film Elles, elle incarne une journaliste qui s'intéresse à deux jeunes femmes, étudiantes et prostituées. Evitant le misérabilisme et le discours formaté, ce long métrage dresse des portraits faits "d'ombres et de lumières", explique Juliette Binoche. La question l'avait d'ailleurs touchée dans sa jeunesse : "Je me souviens d'une amie étudiante qui se faisait de l'argent en rendant des services sexuels et qui essayait de le prendre à la légère."
La question de l'amour ne l'effraie pas et elle répond : "Oui ! [Elle est amoureuse en ce moment]. Tout va bien. Cela n'a pas toujours été le cas. J'ai aussi connu des plages où j'étais seule et j'en souffrais. Les enfants [elle a un fils, Raphaël, 18 ans, du plongeur André Hallé et une fille, Hannah, 12 ans, de Benoît Magimel] ont besoin, pour leur équilibre, de la polarité père-mère. C'est très compliqué de jouer les deux rôles." Avec les pères de ses enfants, la situation n'est pas toujours simple : "J'aimerais que ça se passe bien, mais ce n'est pas toujours le cas. Le manque de communication fait qu'il y a des choses qui passent mal."
Généreuse en sourires sur un visage qui semble défier le temps, Juliette Binoche n'a pas échappé pour autant aux épreuves de la vie : "J'en ai connu [de grands moments de blanc, de déprime] plusieurs. [...] Une fois, à la suite d'un tournage difficile, celui des Amants du Pont-Neuf. Une autre fois, à une période où tous mes projets capotaient les uns après les autres. Ça a été une épreuve douloureuse et j'ai vraiment failli arrêter le cinéma." Mais ce sont ses enfants qui lui ont permis de tenir, elle ne voulait pas les laisser tomber.
Le sujet de la chirurgie esthétique s'invite et, si elle ne juge pas celles qui succombent à la tentation ["car vieillir est une épreuve au cinéma"], elle aime que le visage conserve sa "page de vérité", comme celui de Simone Signoret le faisait.
L'interview lui permet également de revenir sur le sketch de Valérie Lemercier lors des César qui se moquait des multifacettes d'artiste de Juliette Binoche : "Lemercier a sans doute des comptes à régler avec moi, parce qu'on est nées le même jour, la même année. Elle fait de la danse, elle réalise, elle fait plein de choses différentes aussi... Et tant mieux." Cela dit, elle ne revient pas sur une autre "affaire" : celle des propos de Gérard Depardieu, mais elle l'avait déjà fait pour The Guardian, racontant comment elle avait mis l'acteur face à ses déclarations.
Juliette Binoche sera à l'affiche du film Elles le 1er février, puis dans La Vie d'une autre de Sylvie Testud (le 22 février).
Retrouvez l'intégralité de l'entretien ainsi que les photos dans le magazine Marie Claire du mois de janvier 2012.