

Retraité, Julio Iglesias ? S'il a fait l'annonce de sa retraite en décembre dernier, alors qu'il se voyait honoré doublement en tant qu'artiste ayant vendu le plus d'albums en Espagne (23 millions) et l'artiste latino le plus plébiscité au monde (300 millions de disques), le crooner espagnol, qui a promis de se produire encore en des occasions exceptionnelles, a fait sensation ce mois-ci au Bahreïn.
Désireux de se consacrer à sa nombreuse famille et notamment à son épouse Miranda Rijnsburger et son petit dernier, Guillermo, qui aura 5 ans le 5 mai 2012, Julio Iglesias a encore quelques dates à sa feuille de route, notamment au Chili en avril et en Europe de l'Est en juin. Les 4 et 5 mars, le latin lover sexagénaire a subjugué le public du festival Printemps de la culture au Bahreïn, gratifié au lendemain de sa première date d'un compte-rendu de concert intitulé "Latino Magic !". Il a notamment interprété le chef d'oeuvre Caruso, dont l'auteur, Lucio Dalla, est décédé le 1er mars 2012.
La magie ne s'est pas arrêtée là : à l'issue de ses deux concerts ovationnés, Julio Iglesias, invité de ce Printemps de la culture qui rassemble chaque année dans le petit royaume du golfe Persique un plateau d'artistes de premier choix, a été reçu à Manama par le roi Hamad ben Issa Al Khalifa. Le souverain bahreïnien lui a remis la médaille de compétence du pays en reconnaissance de sa carrière phénoménale, saluant son répertoire remarquable établi dans plusieurs langues. Une récompense de plus à son tableau que le chanteur a accepté en expliquant que, du fait des origines andalouses de sa mère Maria Del Rosario de la Cueva y Perignat, il se sentait toujours comme chez lui dans les pays arabes.
Il se sentira sans doute tout aussi à l'aise au Chili le mois prochain, pays où il avait battu en 1977 le record d'affluence à un concert en attirant 100 000 personnes dans la stade de Santiago.