
En pleine promotion du film L'attachement de Carine Tardieu dans lequel elle incarne Sandra aux côtés de Pio Marmaï et de Juliette Armanet, Valéria Bruni-Tedeschi (60 ans) a évoqué ses deux enfants adoptés. On connait d'ailleurs Oumy, une jeune fille d'origine sénégalaise qu'elle a adoptée à 4 mois avec Louis Garrel. Au cours d'une interview avec nos confrères de Paris Match, celle qui a reçu le César du meilleur espoir féminin en 1994 pour Les gens normaux n'ont rien d'exceptionnel a ainsi évoqué sa fille avec qui elle a passé de précieux moments d'intimité. Des instants qu'elle aurait pu rater si elle n'avait pas été attentive.

Elle explique : "Une bonne mère n'est pas une mère parfaite. L'enfant doit pouvoir critiquer ses parents. Une bonne mère est, avant tout, attentionnée. La philosophe Simone Weil voyait dans l'attention aux autres la forme la plus pure de la générosité. Je sens que j'aime quelqu'un quand je lui porte de l'attention. Ma fille souhaitait, à 1 heure du matin, que l'on se parle. J'étais fatiguée et j'ai hésité : j'y suis allée en râlant. Elle voulait me confier des choses intimes".
J'aurais pu passer à côté
La suite après la publicité
Aujourd'hui, la soeur de Carla Bruni a pris conscience de l'importance de ces moments et ne regrette pas d'avoir pris ce temps avec sa fille. "Cela aurait été une folie de lui refuser ce merveilleux moment d'attention, simplement parce qu'il était 1 heure du matin. On a vécu un instant précieux et particulier. J'aurais pu passer à côté de ce moment exceptionnel : une confidence", a-t-elle conclu.
Le film L'attachement (en salles le 19 février prochain) analyse d'ailleurs les valeurs de la famille. Un projet cinématographique nécéssaire pour l'actrice qui confie qu'il est essentiel de revoir "les idées préconçues autour de la famille". Face à Léa Salamé sur France Inter, Valéria Bruni-Tedeschi a également évoqué l'adoption sur le tard (ndlr : elle avait 45 ans) de ses enfants. "Je ressentais le besoin d’avoir des enfants pour avoir du sens à ma vie. Je pressentais que la vie serait plus gaie et j’avais raison", a-t-elle confié avec beaucoup de tendresse.