Interprétant un rôle délicieux dans Ma Part du gâteau de Cédric Klapisch, Karin Viard est aussi sur tous les fronts dans les magazines. Les médias se l'arrachent pour la promotion de son dernier long métrage. Et pour cause, elle est épatante dans cette fiction sur fond social et assied plus que jamais sa popularité. Pleine d'énergie, elle ne refuse pas les entretiens et se livre en toute sincérité, quitte à parler de sa vie privée. Pour Paris Match, elle se dévoile et en dit un peu plus sur l'homme de sa vie. Extraits.
"A la vie comme à l'écran, elle n'aime qu'une chose : rire de tout, et faire rire," lit-on dans Paris Match. Boulimique de travail, elle a, à 45 ans, joué dans une cinquantaine de films avec des prestations drôlissimes - dans Potiche, où elle a obtenu une nomination aux César - et/ou bouleversantes, comme dans Haut les coeurs. Karin Viard veut tout jouer et préfère même être la sorcière plutôt que la princesse trop fade : "Je n'ai pas une morale qui m'empêche d'interpréter des rôles atroces. Je peux être une violeuse, une kapo, même Monique Fourniret. J'assume !"
Débordante d'énergie, Karin Viard a toutefois poussé les limites un peu loin : "Depuis deux ans, elle souffre d'une hernie discale doublée d'une sciatique," écrit Paris Match. La comédienne explique comment elle fait face : "Ce qui m'a sauvée, c'est ma volonté. Quand j'étais plus jeune, je voulais tout contrôler. Mon corps me dit qu'il faut lâcher prise, je l'écoute." Pour apprendre à s'écouter, elle peut remercier ses neuf années d'analyse : "Avant, je tenais tout le temps le crachoir. Il fallait toujours que je sois le centre des dîners. L'analyse m'a aidée à trouver ma place."
Vient l'amour. "Depuis dix-huit ans, elle partage la vie de Laurent, chef opérateur, bel homme sympathique au regard pâle, le père des ses deux filles de 12 et 11 ans, Marguerite et Simone," selon la description du magazine. Une belle histoire et une superbe famille mais pour Karin Viard, rien n'est acquis à jamais : "Allez savoir si on vieillira ensemble. Je n'appartiens pas à mon mec, pas plus qu'il ne m'appartient. S'il va voir ailleurs, c'est son droit. Simplement, je ne veux pas le savoir."
Etre mère est une autre histoire : "Je n'aurais jamais pu imaginer ma vie sans enfants, sans doute parce qu'il y avait quelque chose dans mon histoire familiale que je voulais réparer." D'origine normande et modeste, elle s'est construite "avec et contre sa mère, mais le modèle de sa vie reste sa grand-mère maternelle, qui l'a élevée et qu'elle vénère." Quand elle la décrit, on lit son franc-parler : "Une petite bonne femme inculte, qui gardait les vaches et qui a aujourd'hui 101 ans." Néanmoins, elle a passé les quatre premières années de sa vie en Algérie, période dont elle a réussi à garder des souvenirs.
Le mot de la fin pour Karin Viard se veut d'un optimisme débordant, comme elle : "Je n'aimerais pas du tout mourir tout de suite. J'aime trop la vie, même quand tout va mal."
Ma Part du gâteau de Cédric Klapisch, avec également Gilles Lellouche, en salles dès ce 16 mars.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans le magazine Paris Match du 17 mars 2011.