Karl Lagerfeld l'inclassable. En couverture du magazine Technikart, le directeur artistique de la maison Chanel, photographe et multi-casquettes se livre dans une longue interview-vérité. Pas langue de bois pour un centime, Karl Lagerfeld y évoque longuement son rapport à l'argent, lui, seul couturier au monde à avoir un contrat à vie avec une maison. Extraits.
On le sait, Karl Lagerfeld multiplie les collaborations et travaille pour les plus grands. Car en plus de diriger artistiquement la maison de la rue Cambon, Karl tient les rênes des collections féminines de la maison Fendi, en plus de photographier des campagnes de mode, pour Dior Homme par exemple. Electron libre, qui surprend et séduit à chaque défilé (comme lors de la dernière manif Chanel au Grand Palais), Karl avoue avoir de l'argent, mais ne pas s'en soucier.
"Oui j'ai des cartes noires. Celles avec lesquelles on peut s'acheter une maison. Mais je ne m'occupe pas de ça", dit-il. Et de poursuivre : "Je ne sais même pas si j'en ai ou pas (de fortune, ndlr), je m'en fous. Je dépense parce que j'aime bien dépenser. L'argent c'est mieux quand il y en a. J'ai toujours eu horreur des coussins bourrés de billets, des gens qui ne dépensent pas, je déteste. Les riches doivent dépenser, il faut que ça circule !". Des propos qui ont le mérite d'être on ne peut plus clairs, pour ce passioné d'art et de mode, dont le coeur a été conquis par Choupette, sa fidèle chatte.
Sain de corps et d'esprit, Karl aborde aussi le sujet de la drogue, à laquelle il n'a jamais touché. "Comme je ne fumais pas, ne buvais pas et que je n'ai jamais pris de drogue, j'étais toujours un peu en dehors. (...) Ce n'est pas dans ma nature. Y en a qui sont faits pour se détruire, d'autres pas. J'ai toujours eu des amis faits pour se détruire, je les admire...", lâche-t-il.
Interview à retrouver en intégralité dans le magazine Technikart, en kiosques.