Les archives secrètes de Kate Middleton, qui fêtait ce mois-ci ses 32 ans, sont loin d'être scellées, et si la duchesse de Cambridge se fait rare au présent - on ne l'a toujours pas vue, du moins officiellement, en 2014... -, son passé, lui, se manifeste comme pour pallier son absence.
Alors que des images de 1995, illustrant son passé d'adolescente très en vue à l'école élémentaire privée St Andrew de Pangbourne où elle passait alors sa dernière année, refaisaient surface fin 2012 à l'occasion d'une visite pleine de nostalgie qu'elle y effectuait, le Daily Mail a creusé encore un peu plus profondément... Et a exhumé la vidéo savoureuse d'une performance théâtrale pleine de candeur.
Kate, My Fair Lady : la tendre histoire d'une roturière prédestinée à devenir duchesse...
Nous sommes en 1993, Kate Middleton a 11 ans, et elle joue le rôle... d'une duchesse. Comme un signe prémonitoire du destin qui l'attendait, la fille des nouveaux riches Michael et Carole Middleton (qui commençaient alors à faire fortune avec leur société de vente d'articles de fête Party Pieces) campait le personnage fameux d'Eliza Doolittle, né de l'esprit du dramaturge George Bernard Shaw (Pygmalion, 1914) et devenu culte après les années 1950 avec la comédie musicale My Fair Lady (1956, avec Julie Andrews) et le film du même nom (1964, de George Cukor, avec Audrey Hepburn).
Déjà golden girl de l'école St Andrew à l'époque, Kate Middleton se glisse dans la peau de cette jeune fille fort modeste de l'Angleterre de l'époque victorienne qui vend des bouquets de violettes et n'a guère d'éducation, ni d'avenir. Jusqu'au jour où son chemin croise celui du professeur Henry Higgins, lequel voit en elle le cobaye idéal pour mettre à l'épreuve ses théories et la transformer en duchesse d'opérette : des heures durant, l'homme apprend à son sujet comment se comporter et parler comme une dame de la haute société. Feignant l'accent "cockney" (l'une des tares criantes de David Beckham, selon ses détracteurs) emblématique des classes populaires, la future vraie duchesse de Cambridge provoquait l'hilarité du public en donnant la réplique à Andrew Alexander (dans le rôle de Freddy Eynsford-Hill), son premier grand béguin supposé. Lequel, fait amusant, poursuit aujourd'hui une carrière d'acteur (il tient un petit rôle dans la série britannique phare Downtown Abbey).
Le Daily Mail observe en particulier cette scène de cours de diction où Eliza Doolittle doit dire : "The rain in Spain stays mainly in the plain" ("En Espagne, la pluie tombe principalement en plaine"). Ce qui, dans sa bouche de Cockney, se transforme en : "The rine in spine sties minely in the pline" (intraduisible !).
Selon des témoignages, la jeune Kate aurait eu toutes les peines du monde à adopter l'accent prolétaire, mais à l'inverse la plus grande facilité à jouer une dame de la haute. "Comme un poisson dans l'eau", paraît-il. On comprend d'autant mieux son aisance à présent qu'elle fait partie de la famille royale.
Deux ans plus tard, outre ses performances comme star des équipes scolaires de hockey, de rounders, de netball ou encore de tennis, Kate Middleton s'illustrera à nouveau en tant que comédienne en tenant le rôle principal de Murder in the Red Barn, celui d'une femme demandée en mariage par un propriétaire terrien mais promise, selon une diseuse de bonne aventure, à épouser un homme riche.
Après l'école St Andrew, où celle que l'on surnommait Squeak a passé de 1986 à 1995 "les plus belles années de sa vie" et n'a laissé que des bons souvenirs, Kate Middleton a continué de faire valoir ses multiples talents au Marlborough College, avant d'étudier à l'Université écossaise de St Andrews, où elle a rencontré l'homme qui deviendrait plus tard son mari dans la vraie vie, le prince William.