Avec une guest list un tout petit peu plus open, le mariage du siècle, qui a uni le prince William et Kate Middleton le 29 avril 2011, aurait pu déraper et glisser dans le stupre : imaginez, par exemple, que Katrina Darling, la cousine strip-teaseuse de la désormais duchesse de Cambridge, soit venue s'effeuiller comme elle en a le secret pendant que Snoop Dogg chantait son libidineux Wet composé tout spécialement pour le futur monarque anglais, ou encore que l'oncle encombrant de la mariée, Gary Goldsmith, ait rechuté et à nouveau succombé à ses penchants passés pour la drogue... Mais non, ce jour-là, tout a été under control.
Katrina Darling n'a pas pris ombrage de ne pas être conviée à la noce, et continue de gratifier de ses talents son public. Certes pas 2 milliards de téléspectateurs, audience record attirée par son auguste parente de Bucklebery, mais un public de connaisseurs ; du moins c'est ce qu'on imagine. Et surtout, elle a gagné dans l'affaire une pub gratuite indéniable.
C'est d'ailleurs probablement grâce à ce gain de notoriété soudain que la jeune femme de 21 ans a pu faire ses grands débuts à New York, tard dans la soirée du mardi 13 mars 2012, dans un club de SoHo. Après la Katemania, après la Pippamania, au tour de Katrina de tenter de faire succomber le public américain, assez épris de la famille royale britannique. Et à ces fins, elle avait réservé à ses spectateurs un numéro qui ne manque pas d'à propos en cette année de jubilé de diamant de la reine Elizabeth II : le numéro God Save the Queen qu'elle avait déjà présenté en 2011 dans son spectacle Confusion is Sex, notamment à Edimbourg (un des fiefs historiques de la monarque et de son époux le prince Philip), et dont nous vous proposons la vidéo. Entre sa prestation de l'an dernier et celle proposée mardi au club WiP de New York pour le show Dropout, on peut constater quelques retouches en matière de costumes (copiant légèrement la tenue que portait la reine Elizabeth II lors de son couronnement en 1953), d'accessoires et d'enchaînements. Pour le même résultat : la patriote Katrina Darling s'épluche, tombe l'Union Jack et la robe rouge à sequins, finit presque intégralement nue, de menus artifices dissimulant le strict minimum de ses attributs, comme nous permettent de le constater des photos du Daily Mail. En gros, il ne reste plus que la couronne sur sa tête. Un fantasme de royauté anglaise version soft porn.
Mais attention, le "soft" a son importance : "Je me déshabille mais je ne donne rien qui doive être réservé à quelqu'un en particulier", a affirmé avant son show au New York Post celle qui officie en journée comme employée de la Barclay's à Londres et se contente de prendre du plaisir avec ce job d'appoint qui ne choque pas du tout ses collègues. "Les Anglais savent beaucoup plus faire preuve d'autodérision", estime Katrina Darling, qui assure n'avoir pas eu connaissance de sa parenté avec les Middleton jusqu'à ce que la presse britannique inspecte l'arbre généalogique suite aux fiançailles de William et Kate en novembre 2010.
On doute qu'elle soit invitée à la garden party du jubilé à Buckingham en juin prochain... A défaut, une performance spéciale pour les Jeux Olympiques de Londres 2012, Darling ?
G.J.