Depuis sa publication en trois volets par William Peel, le Lord Chamberlain en exercice, sur instruction de la reine Elizabeth II, la liste des 1 900 invités pour le mariage royal du prince William et de Kate Middleton le 29 avril prochain est scrupuleusement passée au crible. Ainsi a-t-on constaté que le couple Beckham, ami des futurs jeunes mariés, se voit adresser un faire-part, a contrario des couples présidentiels Obama et Sarkozy, non conviés.
On a également bien noté qu'il n'y avait pas de passe-droit pour la duchesse d'York, Sarah Ferguson, coupable de trop nombreux écarts - dont sa chute retentissante dans le piège tendu en 2010 par News of the world - pour que sa présence ne soit pas indésirable. Fergie a d'ores et déjà fait savoir, meurtrie, qu'elle cuverait sa honte et son chagrin loin de Westminster et de Buckingham Palace.
En revanche, l'oncle Gary, lui, a le feu vert de Sa Majesté ! Gary Goldsmith, le frère cadet de la mère de la mariée, mais surtout le mouton noir de la famille Middleton, qui semblait promis à être évincé des festivités pour le mariage de sa nièce en raison de ses penchants pour la cocaïne et les filles faciles, récolte les fruits de ses prétendus efforts pour rentrer dans le rang et épargner la réputation familiale : il est invité !
Et pas seulement pour la cérémonie religieuse prévue en fin de matinée à l'abbaye de Westminster, mais à chaque épisode de ce mariage événement, dont le déjeuner offert à 600 convives à Buckingham Palace par la reine, et le dîner organisé par le prince Charles pour 300 invités. Reste désormais à surveiller le coco le 29 avril prochain, dont le jeune couple s'est tenu à distance ces dernières années.
Gary Goldsmith, 45 ans, après avoir été filmé en train de faire joujou avec de la cocaïne et de se répandre au sujet du prince William, s'était vu intimer la consigne de remettre sa vie en ordre il y a environ 2 ans, et, suite à l'annonce des fiançailles du prince William et Kate Middleton, un de ses proches plaidait en sa faveur : "Gary a bouleversé sa vie. Il a réalisé que l'argent et un style de vie onéreux sous le soleil [en l'occurrence, dans une maison très élégamment baptisée Maison de Bang Bang, en français dans le texte, à Ibiza, où William et Kate étaient allés en vacances en 2006, NDLR] n'étaient pas nécessaires au bonheur".