Pour son nouveau drame romantique, adapté du chef-d'oeuvre de Tolstoï, Joe Wright nous envoie en Russie, en 1874, où la belle et ardente Anna Karénine jouit de tout ce à quoi ses contemporains aspirent : mariée à un haut fonctionnaire du gouvernement (Jude Law) à qui elle a donné un fils, elle a atteint un éminent statut social à Saint-Pétersbourg. De passage à Moscou, elle fait la rencontre du fils de la comtesse Vronski (joué par Aaron Taylor Johnson) dont elle va tomber éperdument amoureuse. Essayant de vivre librement sa vie sentimentale, en dehors des conventions, Anna Karénine va se heurter à cette société du paraître qui la mènera à sa perte. Après le sublime Orgueil & Préjugés, puis l'émouvant Reviens-moi, Joe Wright dirige une troisième fois la ravissante Keira Knightley dans un opéra dantesque et incroyablement beau. Un film moins larmoyant et plus technique, voire théâtral, bien différent de ce à quoi le réalisateur d'Orgueil & Préjugés nous avait habitués.
Après avoir présenté le 7 novembre dernier le film aux côtés d'Alicia Vikander et Domhnall Gleeson lors d'une avant-première très sobre, la belle Keira Knightley a fait oublier le temps d'une soirée sa poitrine en une d'Allure pour illuminer le tapis rouge de son incandescente beauté. Légère, les épaules dénudées, la belle Keira arbore une robe vert d'eau dotée de motifs à fleurs au niveau de la poitrine et du bas. L'égérie de Chanel a fait dans la brillante simplicité aux côtés d'Alicia Vikander, Domhnall Gleeson et Joe Wright. Marcia Gay Harden, Frances Fisher ou encore Russell Brand étaient également présents à la projection du film.
Une fois la promotion terminée, Keira Knightley reprendra le chemin des studios pour tourner Jack Ryan. Un rôle contesté et étonnant venant de la part d'une actrice qui avait clamé haut et fort qu'elle ne reviendrait plus dans l'univers du blockbuster, après que celui-ci l'a révélée au grand public dans le rôle d'Elizabeth Swan avec Pirates des Caraïbes. Elle devrait ensuite incarner la fameuse Effie Gray dans un biopic consacré au compositeur Victor Ruskin, dont elle fut l'épouse avant de voir éclore au grand jour sa relation avec John Everett Millais, qui avait pour mentor Ruskin.