Kelly Bochenko (33 ans) est une femme comblée personnellement. Depuis plus de dix ans, elle est en couple avec un homme prénommé Nicolas. De leur union sont nés Diane (en avril 2016) et Karl (en juin 2018). Après avoir vécu plusieurs années en métropole, le couple a déménagé à la Réunion en avril 2019. L'ancienne reine de beauté, qui a été élue Miss Paris 2009 et qui a participé à Miss France 2010, s'est confiée à Purepeople sur sa vie de famille.
Pour quelle raison êtes-vous partis pour la Réunion ?
Avec mon mari Nicolas – avec lequel je suis depuis onze ans –, et nos deux enfants, on est parti à la Réunion, car les grands-parents paternels y sont depuis une quinzaine d'années. Et on a eu un gros ras-le-bol de la vie parisienne, de la morosité ambiante et du sentiment de se sentir parfois en insécurité. Ici, c'est une tout autre vie. Il y a le soleil, la chaleur des Réunionnais, la beauté des paysages. Tous les matins, c'est un beau spectacle. C'est vraiment une autre vie.
Comment vos enfants ont-ils vécu ce changement ?
Très bien. Parfois, je demande à Diane si elle se souvient de notre vie parisienne... black-out total (rires). Elle va avoir 4 ans en avril et Karl a 19 mois, mais ça s'est fait de façon très naturelle. On vit avec la nature et le soleil, ici.
Qu'est-ce qui a été le plus difficile ?
Rien de spécial. Peut-être qu'au tout début, la chaleur était un peu difficile à supporter parce qu'on venait de Paris. Et il fallait qu'on prenne le pli de se mettre de l'antimoustique tous les jours, parce qu'il y a la dengue et le chikungunya, donc c'est important. Mais sinon, ça allait.
Quelle maman êtes-vous ?
Très stressée pour tout, mes abonnés Instagram le savent. Dès que j'ai un doute ou une question, il m'est arrivé de leur demander des conseils, car je n'ai plus grand monde côté famille. Je suis aussi très protectrice et une maman clown. On m'avait dit que je stresserais moins pour le deuxième et c'est vrai. Diane, je ne pouvais pas la laisser pleurer. Karl, si je dois finir de préparer à manger, je le fais sans culpabiliser. Mais on ne peut pas changer sa nature profonde.
Le fait d'avoir la famille de votre mari plus proche de vous vous rassure-t-il ?
Effectivement, le fait d'être ici, ça allège la charge qu'on a sur les épaules. Et c'est très important pour les enfants d'avoir un repère autre que les parents. Avec Diane, ça a été compliqué, car c'était un bébé B.A.B.I (bébé aux besoins intenses). C'était dur pour moi à gérer, car je ne pouvais pas la poser ne serait-ce qu'une seconde. Même s'ils sont profondément endormis, ils se réveillent quand on les pose et hurlent jusqu'à ce qu'on les prenne. Mais depuis qu'on est à la Réunion, on fait moins de cododo.
Vous parliez d'épuisement maternel sur Instagram.
Oui, on n'en parle pas assez, je trouve, et on ne nous le dit pas qu'on devienne mère. On parle beaucoup du bonheur. Effectivement, c'est extraordinaire et c'est le rôle de ma vie. Mais on n'est pas préparé aux difficultés des premiers mois : le manque de sommeil, l'épuisement... Et quand tu es comme nous, que tu n'as personne autour de toi, c'est vraiment dur. Il m'est arrivé de ne dormir que trente minutes dans la nuit. Mais ce qui est très important, c'est qu'il faut toujours garder le moral et voir les choses du bon côté. Même s'il y avait des moments difficiles, je restais combative. Et le fait d'échanger avec d'autres mamans sur Instagram m'a beaucoup aidée.
De quoi vivez-vous aujourd'hui ?
Je m'occupe à plein temps de mes enfants. Diane est à l'école, mais je garde tout le temps Karl. Je lui fais faire des activités, des jeux pour le développement. Mon mari est consultant. On s'est rencontré sur les Champs-Élysées en juin 2009, ça a été le coup de foudre.
Pour quelle raison vos proches n'apparaissent-ils pas sur vos réseaux sociaux ?
C'est quelqu'un de très discret. Même par rapport à ce qu'il fait, c'est délicat. Et il n'est pas du tout réseaux sociaux, il a dix ans de plus. En ce qui concerne mes enfants, je ne montrais pas le visage de Diane. Ensuite, je me suis un peu déridée. Mais je me suis beaucoup documentée sur le sujet ces derniers mois, et j'ai découvert des choses qui m'ont fait flipper. J'ai donc fait le ménage sur mon compte.
Auriez-vous envie d'un troisième enfant ?
Oh mon dieu (rires). Je ne sais pas... C'est vrai qu'on dit jamais deux sans trois. Je ne suis pas totalement fermée, mais j'ai eu deux grossesses rapprochées. Donc j'ai fait une entrée dans la parentalité un peu fracassante. Avec Diane qui était un B.A.B.I en plus, j'en ai un peu bavé.
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