Kev Adams, c'est la star incontestée des ados. À 24 ans, cela fait désormais quelques années que le jeune homme est sous le feu des projecteurs. Humoriste, comédien de série avec Soda et désormais de films avec Aladin et actuellement Amis Publics, Kev Adams grandit sous les spotlights. Aujourd'hui, il tente de casser son image. Mais attention ! Pas à la Miley Cyrus, comme il tient à le préciser dans les pages de Technikart. Et dans cette évolution, ses fans restent sa priorité.
Kev Adams a toujours voulu être célèbre. À tel point que sa mère, Nathalie - à qui il faisait une déclaration des plus émouvantes dans Vivement Dimanche - n'a pas été plus surprise que cela quand Kevin Smadja, son fils, est devenu Kev Adams. Lui aussi a été fan. Et c'est pour cela qu'il prend soin de ne jamais décevoir les siens. "Quand un mec à qui je tenais un bout de papier pour qu'il me signe un autographe me mettait un vent, ça m'empêchait de dormir pendant toute la semaine, raconte-t-il. Donc, je fais très attention à ça désormais. Si en quittant un endroit, j'entends une petite fille pleurer parce qu'elle n'a pas eu son selfie, je reviens immédiatement vers elle."
Ses fans le suivent partout. Ils suivent d'ailleurs ce changement que l'artiste est en train d'opérer, notamment avec cette comédie plus sombre, Amis Publics. Une comédie qu'il porte en grande partie sur ses épaules, puisqu'il l'a produite et l'a co-écrite - et dont l'industrie du cinéma ne voulait pas. Mais c'était sans compter sur sa détermination. "J'y vais tout doucement en essayant de faire dévier la trajectoire. Pas à la Miley Cyrus, justement, où le cassage d'image pue trop le calcul à mes yeux. Moi, je grandis calmement, en même temps que mes films", indique le jeune humoriste.
La suite pour lui, ce sera le premier long métrage de Serge Hazanavicius avec Vincent Elbaz et Bérénice Bejo. Mais aussi Gangsterdam, le deuxième film de Romain Lévy, à qui l'on doit l'excellent Radiostars. Une suite prometteuse, donc.