Le Paris Saint-Germain dispose de beaucoup d'argent, mais il y a des choses que le club de la capitale ne peut pas encore acheter... comme sa tranquillité.
Depuis l'éviction houleuse d'Antoine Kombouaré et son remplacement au poste d'entraîneur par Carlo Ancelotti, le club de la capitale tente de reprendre doucement le cours de sa saison. Et celui-ci débute par un petit stage de préparation du côté de Doha et Dubaï, où le soleil était au rendez-vous.
Mais pas David Beckham, dont la signature du contrat avec le PSG était attendue, et qui finalement n'aura pas lieu. Du moins pour le moment. Car le Spice Boy continue de rester énigmatique quant à son avenir. Alors que la presse annonçait le prolongement de son contrat avec le Galaxy de Los Angeles, le propriétaire du club américain a tenu à démentir les rumeurs : "Les journaux européens disaient tous en Une qu'il irait à Paris et j'ai toujours dit à tout le monde que j'en faisais peu de cas. Maintenant l'histoire, c'est qu'il reste aux Galaxy, alors je vais me répéter : c'est prématuré. On parle avec David depuis trois mois et j'ai dit en novembre (quand le Galaxy a remporté le titre de champion des Etats-Unis) que j'étais confiant dans le fait qu'il resterait et je le suis encore. Est-ce qu'on avance dans cette direction aujourd'hui ? Oui. Est-ce que c'est fait ? Non."
Hier, le PSG nouveau était de donc de retour à Paris sans David Beckham dans ses bagages. Un retour mouvementé qui a bien failli très mal se terminer. Le vol du retour a été perturbé par le mauvais temps qui s'était abattu sur la France, provoquant un atterrissage difficile comme le rapporte L'Équipe. Après une première tentative ratée, le pilote ayant dû remettre les gaz au dernier moment, l'A380 a repris son envol et tourné durant une heure dans le ciel d'Île-de-France. Des conditions difficiles, une fatigue accumulée et un stress pesant ont alors provoqué plusieurs malaises chez les joueurs de la capitale. Ainsi, l'international tricolore Kevin Gameiro et le Serbe Milan Bisevac ont été victimes d'un malaise vagal... Pression artérielle basse, maux de ventre, les joueurs ont été pris en charge par le staff médical du club, tout comme plusieurs autres de leurs coéquipiers et certains passagers. Après un petit message du commandant de bord peu rassurant - "Nous allons essayer d'atterrir de nouveau mais les conditions ne sont pas évidentes" -, l'avion a finalement pu se poser, avant que chacun ne retourne chez soi.
Une première mouvementée pour le PSG version 2012...