Près de six mois après le braquage de Kim Kardashian à Paris, de nouvelles déclarations de la star américaine ont surgi dans la presse. Le 2 février dernier, la vedette de télé-réalité s'était rendue à New York, où elle s'était entretenue toute la journée avec la juge en charge du dossier, accompagnée de ses avocats français. Le journal Le Monde a pris connaissance de cette audition et en a diffusé quelques extraits dans un article paru sur son site samedi 18 mars.
Relatant les jours qui ont précédé son arrivée à Paris fin septembre, l'épouse de Kanye West a ainsi expliqué qu'elle avait eu un mauvais "pressentiment" avant de quitter Los Angeles pour rejoindre la France. Pour rappel, Kim Kardashian s'était rendue dans la capitale française pour assister à la Fashion Week avec ses soeurs Kourtney et Kendall. "Cela faisait quinze jours déjà que nous avions peur d'être victimes d'un attentat terroriste en sortant du pays, et pas seulement en allant à Paris. Quand Kourtney a eu un problème de passeport, je me suis dit que quelque chose de mauvais aller arriver. J'ai eu ce pressentiment. Je tenais à vous le dire parce que c'était un sentiment tellement profond : tous les soirs, à Paris, je faisais une prière en remerciant que rien ne nous soit arrivé", a-t-elle déclaré.
J'ai trouvé ça bizarre...
Persuadée que les braqueurs avaient réussi à monter leur coup à partir d'un "renseignement qui venait de l'intérieur", Kim K a également expliqué face à la juge qu'elle avait eu des soupçons à l'égard de Michaël et de son frère Gary, qui font partie de l'équipe de chauffeurs qui s'occupe d'elle toujours lorsqu'elle est de passage à Paris. "Quelques semaines avant notre arrivée, ils ont envoyé un texto à mon assistante Stéphanie S. pour proposer un service de transport gratuit, ce qu'ils n'avaient jamais fait auparavant. (...) J'ai trouvé ça bizarre. (...) Ils étaient au courant de mes déplacements. Nous avions confiance en eux", a-t-elle admis.
Pour rappel, les autorités françaises ont permis de mettre la main sur dix-sept suspects, dont dix ont été inculpés après les aveux de certains. Gary a quant à lui été mis en examen le 12 janvier pour complicité de vol avec arme en bande organisée, complicité d'enlèvement et séquestration et association de malfaiteurs. "Mais contrairement aux neuf autres personnes mises en cause dans ce dossier, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire et reste présumé innocent, comme l'ensemble des mis en examen", rappelle Le Monde.
Après avoir relaté en détail la nuit de son agression, Kim Kardashian a également affirmé auprès de la juge que les hommes étaient tellement "agressifs" qu'elle imaginait qu'ils n'étaient pas de simples voleurs. "Je croyais qu'il s'agissait de terroristes venus pour m'enlever. (...) Je me souviens que j'avais un sentiment indescriptible, comme le coeur qui sort de la poitrine. Je comprenais que j'allais mourir", a-t-elle déclaré. Des propos qui rejoignent son témoignage diffusé dimanche 19 mars dans L'Incroyable Famille Kardashian.
C'est un fardeau de posséder des bijoux aussi chers
Au cours de son audition, la maman de North (3 ans) et Saint (1 an) a aussi confié que beaucoup de choses avaient changé dans sa vie depuis ce braquage terrifiant. Détroussée de près de 10 millions de dollars de bijoux, Kim K a assuré qu'elle n'avait plus les mêmes priorités qu'autrefois. "Je pense que ma perception des bijoux a changé, je n'y tiens plus comme avant. Je n'ai plus les mêmes sentiments. En fait, je trouve que c'est devenu un fardeau de posséder des bijoux aussi chers. (...) Aucun objet n'a de valeur sentimentale qui peut être comparée au fait de rentrer chez soi et de retrouver ses enfants, sa vie de famille." Dans sa déclaration, elle a par ailleurs justifié le départ de son garde du corps, Pascal Duvier, qu'elle a congédié alors que sa responsabilité n'a pourtant pas été mise en cause dans cette affaire. "J'ai senti que les gens pourraient croire que je suis une cible facile s'il était encore auprès de moi", a-t-elle glissé.
Pour finir, Kim Kardashian a admis pourquoi elle n'avait pas souhaité revenir à Paris en l'espace de cinq mois. "Je sens que ce n'est pas un endroit pour moi. Ce n'est pas un endroit pour moi sur le plan émotionnel", a-t-elle expliqué. Quoi qu'il en soit, la jeune maman se dit "soulagée" et "très fière du système judiciaire français", qui est parvenue à mettre la main sur ses agresseurs. "Ça ne m'a pas donné pour autant un sentiment de sécurité dans le monde et cette expérience m'a ouvert les yeux sur le fait que le monde n'était plus un endroit sûr."