Les déprogrammations se poursuivent pour le rappeur Koba LaD. Quelques jours après la polémique homophobe autour du rappeur, les festivals continuent de réagir. Après le Main Square Festival à Arras, le Garorock à Marmande, le Dour Festival en Belgique et le VYV Festival à Dijon, c'est au tour de We Love Green de se désolidariser de l'artiste. Ce festival, qui se tient à Paris au mois de juin, est l'un des événements les plus prisés de la période estivale.
Dans un message posté sur Twitter, l'organisation rappelle qu'elle a "toujours défendu la diversité et le respect d'autrui". "Malgré les excuses publiques de l'artiste sur sa maladresse, les idées véhiculées sont contraires à l'état d'esprit du festival".
Pour rappel, Koba LaD a posté sur Snapchat la capture d'écran d'un article daté de deux ans. Celui-ci évoque une sordide histoire d'homicide dans le Nevada. Le 2 novembre 2017, un homme de 53 ans, Wendell Melton, abat Giovanni, son fils de 14 ans, parce qu'il est homosexuel. Par-dessus, des émojis de poignées de mains et un "bien joué". Face aux réactions, il poste une paire de vidéos : l'une où il assure ne pas être homophobe, l'autre où il explique ne pas cautionner "le meurtre, ni l'enfant gay".
SOS Homophobie s'est associée "à la vague d'indignations suite aux insinuations intolérables du rappeur Koba LaD qui se réjouit du meurtre d'un jeune gay". "Ses 'excuses' inappropriées et insuffisantes peinent à masquer l'homophobie décomplexée dont il a fait preuve", écrivait encore l'association nationale de lutte contre les LGBTphobies sur Twitter.