La France et Kristen Stewart, c'est une histoire d'amour qui commence à faire quelques envieux aux États-Unis. Égérie Chanel désormais bien intégrée dans la famille de la rue Cambon, K-Stew est aussi attirée par le cinéma français, lequel, grâce à Olivier Assayas dans Sils Maria, l'a consacrée en lui offrant le premier prix majeur de sa carrière d'actrice : le César de la meilleure actrice dans un second rôle.
Se confiant au Hollywood Reporter, K-Stew évoque justement cet événement qui compte beaucoup plus pour elle qu'on ne pourrait le croire. "Je préfère recevoir un César plutôt qu'un Oscar", clame celle qui assurera dans l'interview n'être pas le genre d'actrice à courir derrière une récompense ultime telle que la statuette de la meilleure actrice. Sa "rivale" Jennifer Lawrence, primée pour Happiness Therapy, appréciera. "Ça m'a scotchée pour être honnête, ajoute-t-elle. Je n'en revenais déjà pas d'avoir été nommée, et, évidemment, je ne pouvais vraiment, vraiment pas croire qu'ils me l'avaient donné, parce que ces gens font difficilement des éloges, surtout aux Américains. Ça a été un bonheur."
Pour la jeune star de 24 ans, l'intérêt cinématographique est autrement plus valorisant sur le Vieux Continent. Selon elle, les cinéastes français - et par extension leurs voisins - "font des films parce qu'ils ont la volonté de raconter des histoires et non pas pour devenir riches et célèbres, et c'est l'énorme fossé entre le cinéma européen et le cinéma américain".
Aux côtés de réalisateurs et acteurs européens, Kristen Stewart a retrouvé une forme d'apaisement. Loin de l'agitation hollywoodienne, elle a reconsidéré sa position et affirmé son credo : s'afficher hors des codes et être anti-star-system (voilà qui peut sembler ironique quand on sait les millions qu'elle a empochés grâce à Twilight).