La couverture du magazine Première, édition mars 2011
La suite après la publicité
Avec ces gars-là, la vérité on va bien rigoler ! Tout du moins, on l'espère puisque l'équipe de La Vérité si je mens ! prépare son retour pour un troisième volet, annoncé depuis 2008 et prévu dans les salles au mois de février 2012. Le magazine Première a réuni en exclusivité les acteurs Richard Anconina, Bruno Solo, José Garcia, Vincent Elbaz, Gilbert Melki et le réalisateur Thomas Gilou, avec des photos exclusives du photographe Daniel Angeli. Alors, ça va donner quoi ce nouveau come-back ?
Des retrouvailles joyeuses
La Vérité si je mens est sortie en 1997 et a rassemblé 5 millions de spectateurs. La suite semblait évidente, et en 2001, ils sont revenus, sans Vincent Elbaz, remplacé par Gad Elmaleh, et ont attiré 7,5 millions de Français. Pour le troisième épisode, chacun a pris son temps, vaqué à ses occupations, et en septembre 2010, ils se sont mis au tournage entre Paris et Shanghaï, jusqu'à la fin du mois de décembre. "J'étais un peu le mono chiant qui devait calmer tout le monde," avoue le réalisateur.
Ce nouveau film s'est fait attendre et même José Garcia finissait par ne plus y croire : "J'étais comme le mec dont la femme est partie acheter des clopes et qui n'est jamais revenue." L'attente n'a toutefois pas altéré leurs retrouvailles, "spontanées, plus joyeuses", selon Vincent Elbaz.
Le come-back de Vincent Elbaz
D'ailleurs, l'acteur explique pourquoi il n'a pas fait le numéro 2, et pourquoi il a accepté le 3 : "Le 2, je n'avais pas eu envie de le faire à l'époque. Ça ne se commande pas... Quand les gens de Vertigo [la production], avec qui j'avais débuté dans Le Péril jeune, m'ont approché pour le 3, j'ai trouvé ça touchant de leur part. On a une vraie histoire forte en commun. Je n'ai pas beaucoup hésité parès la lecture du scénario." José Garcia ajoute : "Je trouvais ça bien de repartir avec le gars qui a commencé l'aventure. De toutes façons, les producteurs l'ont clairement affirmé : on aurait tous pu être remplacés."
Et Gad dans tout ça ? "Gad a toujours plusieurs fers au feu. Ses one man show notamment, où il excelle et où il est attendu. Il a réalisé Coco, qui n'était pas sans rappeler La Vérité si je mens ! C'est un électron libre qui semble s'orienter vers un registre plus dramatique au cinéma. Bref, Vincent, que j'adore comme acteur, s'est imposé assez naturellement."
Les petits nouveaux
En matière de petits nouveaux, il y a Léa Drucker qui s'est "parfaitement intégrée à la bande". Mais ce n'est pas tout : "La bonne surprise, c'est Cyril Hanouna, qui débute au cinéma. Il incarne un agent de marques, rôle pour lequel j'ai auditionné un grand nombre d'acteurs sans trouver ce que je cherchais. Il a fait des essais bluffants car il connaît parfaitement cet univers."
Retour et évolutions
Que va raconter La Vérité si je mens 3 ? "Les auteurs, [Gérard Bitton et Michel Munz - qui ont repris les moutures de Jean-Loup Dabadie - ] ont bien saisi l'évolution du quartier du Sentier, qui n'existe plus aujourd'hui. Il s'est déplacé vers Aubervilliers, où les juifs séfarades coexistent avec les Chinois qui sont les nouveaux maîtres du textile", raconte Vincent Elbaz. Et Thomas Gilou ajoute : "Les deux communautés sont complémentaires. Les Juifs fabriquent par exemple des showrooms pour les Chinois."
On n'en sait un peu plus sur le destin des personnages : Dov, alias Vincent Elbaz, va évoluer dans son sens à lui. "Il ne brille pas par son esprit d'entreprise et ne pense qu'aux filles, sans avoir fait totalement une croix sur Karine [Aure Atika]". Yvan, incarné par Bruno Solo, va officialiser avec Karine, mais Dov traîne dans les parages. Serge, joué par José Garcia, va se retrouver dans la boue jusqu'au cou, Eddie (Anconina) persévère dans son business et Patrick, alias Gilbert Melki, tombe amoureux... du personnage de Léa Drucker ?
Une véritable attente
La promotion promet aussi d'être épique aussi, avec une telle brochette de comédiens. Elle commence avec cette couverture pour Première mais aussi dans l'entourage des acteurs, à commencer par Anconina : "J'habite un quartier où il y a plein de lycées, et quand les jeunes me croisent, ils me parlent du 1 et du 2 alors que certains n'étaient même pas nés au moment de leur sortie !" José Garcia ne se veut pas trop optimiste : "L'attente existe, mais elle ne présage en rien le succès du film." Pour finir, Bruno Solo a de bons pressentiments : "Le scénario n'est pas paresseux, on n'est pas devenus de plus mauvais acteurs... Quand je vois que certaines comédies françaises cartonnent alors qu'elles n'ont pas ce niveau d'exigence, je suis assez confiant."
Retrouvez l'intégralité de cet article dans le magazine Première, édition du mois de mars 2011.
Des retrouvailles joyeuses
La Vérité si je mens est sortie en 1997 et a rassemblé 5 millions de spectateurs. La suite semblait évidente, et en 2001, ils sont revenus, sans Vincent Elbaz, remplacé par Gad Elmaleh, et ont attiré 7,5 millions de Français. Pour le troisième épisode, chacun a pris son temps, vaqué à ses occupations, et en septembre 2010, ils se sont mis au tournage entre Paris et Shanghaï, jusqu'à la fin du mois de décembre. "J'étais un peu le mono chiant qui devait calmer tout le monde," avoue le réalisateur.
Ce nouveau film s'est fait attendre et même José Garcia finissait par ne plus y croire : "J'étais comme le mec dont la femme est partie acheter des clopes et qui n'est jamais revenue." L'attente n'a toutefois pas altéré leurs retrouvailles, "spontanées, plus joyeuses", selon Vincent Elbaz.
Le come-back de Vincent Elbaz
D'ailleurs, l'acteur explique pourquoi il n'a pas fait le numéro 2, et pourquoi il a accepté le 3 : "Le 2, je n'avais pas eu envie de le faire à l'époque. Ça ne se commande pas... Quand les gens de Vertigo [la production], avec qui j'avais débuté dans Le Péril jeune, m'ont approché pour le 3, j'ai trouvé ça touchant de leur part. On a une vraie histoire forte en commun. Je n'ai pas beaucoup hésité parès la lecture du scénario." José Garcia ajoute : "Je trouvais ça bien de repartir avec le gars qui a commencé l'aventure. De toutes façons, les producteurs l'ont clairement affirmé : on aurait tous pu être remplacés."
Et Gad dans tout ça ? "Gad a toujours plusieurs fers au feu. Ses one man show notamment, où il excelle et où il est attendu. Il a réalisé Coco, qui n'était pas sans rappeler La Vérité si je mens ! C'est un électron libre qui semble s'orienter vers un registre plus dramatique au cinéma. Bref, Vincent, que j'adore comme acteur, s'est imposé assez naturellement."
Les petits nouveaux
En matière de petits nouveaux, il y a Léa Drucker qui s'est "parfaitement intégrée à la bande". Mais ce n'est pas tout : "La bonne surprise, c'est Cyril Hanouna, qui débute au cinéma. Il incarne un agent de marques, rôle pour lequel j'ai auditionné un grand nombre d'acteurs sans trouver ce que je cherchais. Il a fait des essais bluffants car il connaît parfaitement cet univers."
Retour et évolutions
Que va raconter La Vérité si je mens 3 ? "Les auteurs, [Gérard Bitton et Michel Munz - qui ont repris les moutures de Jean-Loup Dabadie - ] ont bien saisi l'évolution du quartier du Sentier, qui n'existe plus aujourd'hui. Il s'est déplacé vers Aubervilliers, où les juifs séfarades coexistent avec les Chinois qui sont les nouveaux maîtres du textile", raconte Vincent Elbaz. Et Thomas Gilou ajoute : "Les deux communautés sont complémentaires. Les Juifs fabriquent par exemple des showrooms pour les Chinois."
On n'en sait un peu plus sur le destin des personnages : Dov, alias Vincent Elbaz, va évoluer dans son sens à lui. "Il ne brille pas par son esprit d'entreprise et ne pense qu'aux filles, sans avoir fait totalement une croix sur Karine [Aure Atika]". Yvan, incarné par Bruno Solo, va officialiser avec Karine, mais Dov traîne dans les parages. Serge, joué par José Garcia, va se retrouver dans la boue jusqu'au cou, Eddie (Anconina) persévère dans son business et Patrick, alias Gilbert Melki, tombe amoureux... du personnage de Léa Drucker ?
Une véritable attente
La promotion promet aussi d'être épique aussi, avec une telle brochette de comédiens. Elle commence avec cette couverture pour Première mais aussi dans l'entourage des acteurs, à commencer par Anconina : "J'habite un quartier où il y a plein de lycées, et quand les jeunes me croisent, ils me parlent du 1 et du 2 alors que certains n'étaient même pas nés au moment de leur sortie !" José Garcia ne se veut pas trop optimiste : "L'attente existe, mais elle ne présage en rien le succès du film." Pour finir, Bruno Solo a de bons pressentiments : "Le scénario n'est pas paresseux, on n'est pas devenus de plus mauvais acteurs... Quand je vois que certaines comédies françaises cartonnent alors qu'elles n'ont pas ce niveau d'exigence, je suis assez confiant."
Retrouvez l'intégralité de cet article dans le magazine Première, édition du mois de mars 2011.