Deux ans et demi après la disparition de Johnny, le souvenir de cette triste nuit à Marnes-la-Coquette hante encore sa veuve... Dans une rare interview accordée au magazine Paris Match et son édition du 15 juillet 2020, Laeticia Hallyday s'est confiée sur cette nuit du 5 au 6 décembre 2017 dans les Hauts-de-Seine, où le Taulier s'est éteint.
C'est dans cette maison si riche en souvenirs que Laeticia Hallyday a reçu nos confrères pour cet entretien, réalisé quelques jours après la signature d'un accord avec sa belle-fille Laura Smet autour de l'héritage du rockeur. Si elle hérite finalement de cette demeure, la maman de Jade et Joy (15 et 11 ans) ne sait pas encore si elle va pouvoir la garder : "C'est très dur d'y revenir et je n'arrive toujours pas à y dormir. C'est ici que nous nous sommes installés en 1999, quand Johnny a voulu s'échapper de Paris pour vivre à la campagne, a-t-elle confié. Ça a été une étape importante pour notre amour, pour sa carrière aussi. Jade y a passé les trois premières années de sa vie..."
Au cours de l'interview, la veuve de 45 ans s'est notamment souvenue cette terrible nuit où Johnny est mort, après de longs mois de combat contre un cancer du poumon : "Je vous fais une confidence : au moment où je vous parle, c'est la première fois que je m'assieds dans ce canapé. Je m'y revois, prostrée, la nuit où il s'en est allé. On m'avait interdit d'entrer dans son bureau, où il reposait. J'étais là, tétanisée, j'avais envie de hurler, de vomir." Avant l'hommage populaire organisé à La Madeleine, à Paris, le 9 décembre, Laeticia Hallyday et ses proches ont veillé le Taulier dans l'intimité : "On a vécu à la lueur des bougies pendant trois jours, pour accompagner son âme. Mais une part de lui est restée ici, dans les objets, les odeurs, les pièces où il aimait être."
Depuis deux ans, celle qui a retrouvé l'amour dans les bras du restaurateur Pascal Balland partage son temps entre Los Angeles, où ses filles sont scolarisées, et sa chère île de Saint-Barthélemy, où repose Johnny. Mais là-bas aussi, le deuil se vit avec des hauts et des bas : "Les veillées à Saint-Barth m'ont aidée, sa musique m'apaise. Je l'ai beaucoup écouté quand j'étais confinée à Los Angeles (...). Tout est resté exactement comme quand il est parti, c'est comme s'il allait ouvrir la porte et revenir. Je suis incapable de déplacer un meuble, ses habits (...). C'est trop tôt."