De retour aux États-Unis, Lana Del Rey respire... et retrouve le sourire !
Traumatisée par une question que lui a posée un journaliste du Grand Journal à propos des (gros) soupçons de plagiat qui planent sur son tube Video Games, Lana Del Rey a tout envoyé valser. Fini la promo française, la jeune artiste censée défendre Born to Die, son premier album, s'offre le luxe d'annuler ses interviews pour Le Nouvel Observateur, TF1, France 2 ou encore NRJ. On imagine l'effroi qui a dû paralyser les cadres de Polydor France, sa maison de disques. Les sueurs froides, c'est de saison...
Après ce coup d'éclat assez culotté (voire déplacé) pour une artiste en développement, la chanteuse est rentrée chez elle à New York. Jeudi soir, le phénomène Lana Del Rey était l'invitée du Late show de David Letterman. Son défi, faire oublier ses prestations ratées lors de son passage au Saturday Night Live, le 14 janvier. Défi relevé haut la main : la voix de Lana est posée, sexy et troublante ; comme si elle avait décidé de la jouer sobre (fini les variations de voix sur chaque syllabe) et de se concentrer sur l'essentiel, la justesse. Le résultat est à la hauteur de ce qu'on attend d'une chanteuse dont le buzz nous occupe depuis cet été avec la publication de ses premiers clips, home made, pour Video Games et Blue Jeans. Non seulement Lana Del Rey a séduit David Letterman, mais le directeur musical de l'émission, Paul Schaffer, n'a pas hésité à lâcher un commentaire extasié : "Ça n'aurait pu être meilleur. C'était sublime."
Son passage chez Letterman à tout de la rédemption : le live au Saturday Night Live n'était-il qu'un accident de parcours ? On l'espère, car l'album de Lana Del Rey - entre pop rétro, ballades sexy, sérénades tragiques (le génial single titre Born to Die) et hip hop glacé - mérite plus qu'un détour.
Et comme un papier sur Lana Del Rey ne s'écrit pas sans une évocation de sa frimousse lippue, signalons que la jeune femme est en couverture de l'édition britannique de Vogue attendu en mars.