Laurence Boccolini a tout pour être heureuse. Mère comblée d'une jeune Willow (4 ans), elle est également épanouie dans son travail. A la rentrée, elle fera son grand retour à la radio, son premier métier. Et c'est sur Europe 1 que les auditeurs pourront l'écouter chaque jour de la semaine de 16 à 18h. Elle animera une toute nouvelle émission, laquelle sera interactive.
A l'approche du lancement de la saison, Laurence Boccolini a accepté de répondre aux questions de nos confrères de Télé Loisirs. En plus d'aborder son impatience de retrouver les ondes mais aussi ses appréhensions, l'animatrice de 55 ans est revenue sur un mal qui la pèse depuis plus de dix ans maintenant, une maladie inflammatoire sévère, la polyarthrite rhumatoïde. Il y a quelques semaines, Laurence évoquait ses douleurs pénibles dans un post sur Instagram. Un témoignage qui avait beaucoup fait réagir : "Je ne pensais pas qu'il y aurait autant de retombées. Je n'ai pas fait cela pour que l'on me plaigne. Loin de là... C'était pour que les gens comprennent pourquoi on est parfois fatigué, pourquoi on prend du poids à cause du traitement, déclare-t-elle au magazine. Avant, je cachais mes mains, ce que je ne fais plus. La polyarthrite rhumatoïde peut être très violente, notamment lors des périodes de crise. Elle touche toutes les articulations et pas seulement les mains. Mais cela ne m'a jamais empêchée d'enregistrer cinq Money Drop par jour pendant plus de sept ans."
Si elle accepte de parler publiquement de son mal-être, suite aux conseils de son amie Hélène Ségara comme elle l'explique, Laurence Boccolini n'a pas du tout l'intention de représenter d'autres victimes de cette maladie. "Je ne suis la porte-parole de personne. Je ne peux pas, je ne me sens pas la force d'endosser ce rôle...", raconte-t-elle avant d'ajouter qu'elle est prête tout de même à communiquer avec d'autres femmes souffrantes, "car c'est une maladie plutôt féminine". De la même manière qu'elle avait ouvert la parole sur l'infertilité : "Ça a été la même chose quand j'ai écrit en 2008 un livre sur ma difficulté à avoir des enfants. Dix ans après, je reçois encore des messages de lecteurs qui me disent que mon livre les a aidés. Aujourd'hui, on parle beaucoup plus facilement de l'infertilité."