Catastrophe semble le mot adapté. L'émission Midi en France sur France 3 est une catastrophe en termes d'audience. Pourtant Pierre Sled, directeur des programmes de la chaîne, a tout de même débauché Laurent Boyer de M6 pour cette émission mais rien à faire : les audiences ne décollent pas.
Audiences plus basses que les Simpson !
Pire, cette semaine, la première partie de Midi en France (de 10h50 à 11h35) est tombée à 400 000 téléspectateurs pour seulement 2,7 % de part d'audience. Boyer et ses quatorze chroniqueurs font même moins d'audience que les Simpson sur W9 (4,5 % de PDA). Selon un article du Point, ces audiences catastrophiques seraient partiellement imputables à la série Derrick diffusée juste avant, et dont les audiences sont quasiment inexistantes. Certes, mais Midi en France n'a pas besoin de Derrick pour se planter : le 16 février dernier, jour des audiences chaotiques à 2,7 % de PDA, ce sont des dessins-animés qui étaient diffusés juste avant...
Une émission qui a coûté 2 millions d'euros !
Le problème de ce programme réside surtout dans son coût : 700 000 euros par semaine (soit un coût de plus de 2 millions d'euros, en cumulé, depuis sa création) ! Avec une absence de rentabilité pour cette émission en direct, Midi en France finit par provoquer des colères.
L'explication de ces piètres performances est dans la ligne éditoriale, d'après le point.fr qui rappelle que le programme exploite le créneau "terroir" comme Danièle Gilbert à son époque dans Midi Première. Et comme le fait déjà Jean-Pierre Pernaut dans son JT avec des auditeurs extrémement fidèles. Un créneau donc très encombré...
Le dernier recours ?
Après un peu moins d'un mois de diffusion, l'addition commence à être lourde. La recette semble déjà périmée. Raison pour laquelle un nouveau chroniqueur (le quinzième) fera prochainement son arrivée : Pierre Bonte. Le septuagénaire du Petit rapporteur et fan des spécialités du terroir devrait apporter un oeil nouveau.
Quinze chroniqueurs pour tenter de doper les audiences ? S'acharner à vouloir faire de Midi en France un programme fort malgré la non-rentabilité et le désastre manifeste... A quoi bon ?
Heureusement, Laurent Boyer pourra toujours se consoler avec l'Eurovision...