Il a incontestablement marqué les années 80 ! Durant cette décennie durant laquelle le disco a connu un véritable renouveau, Christian Dingler, leader du groupe Cookie Dingler qui fête ses 77 ans ce jeudi 10 octobre a conquis les Français avec Femme libérée, son incontournable tube certifié disque d'or. Une chanson qui a d'ailleurs séduit plusieurs générations.
Mais son succès a également impacté bien malgré lui le quotidien de son fils Tom Dingler, qui s'illustre à ce jour en tant que metteur en scène et scénariste. Ce dernier aujourd'hui âgé de 46 ans a aussi récemment campé le rôle de Mathieu dans la série Plan Coeur de Netflix. Invité du podcast Tant qu'il y aura des hommes comme l'a rapporté Télé-Loisirs, l'artiste s'est livré en juillet sur cette folle période survenue durant sa jeunesse.
Il y a bien des années, difficile pour lui d'avoir du recul quant à la soudaine notoriété de son paternel ! "J'ai eu le contrecoup quand le morceau est devenu ringard. Dans les années 90, c'était un peu la loose. Les gars me disaient : 'Ah p***in, ton père c'est Cookie Dingler !'", s'est remémoré Tom Dingler avant d'évoquer la reconversion de son père après avoir rencontré des problèmes financiers. Pour subvenir aux besoins de sa famille, la star n'a donc pas hésité à se diversifier.
"C'était une phase où il n'avait plus d'oseille, il était un peu en interdit bancaire parce qu'il n'avait pas compris le principe de l'Urssaf et des impôts, donc il faisait des trucs parfois... Il avait fait une pub pour les montres Pierre Lannier", a renchéri le quarantenaire. De multiples projets qui l'ont parfois embarrassé.
Je suis l'homme d'un seul succès, c'est déjà pas mal
"Il avait même fait un truc, heureusement ce n'était que diffusé dans les classes scientifiques. C'était un truc sur le gaspillage de l'eau, il était déguisé en poisson argenté et il apparaissait à côté d'un lavabo", a ajouté Tom Dingler. De son côté, Cookie Dingler est heureux d'avoir marqué l'Hexagone avec son hit.
"Cette chanson est devenue énorme. Elle ne m'appartient plus : je dois la chanter quand on me le demande, a capella, dans la rue, à un arrêt de bus, même si c'est pour faire plaisir à quatre personnes", a t-il rapporté à La Dépêche, il y a plus de dix ans. "Je suis l'homme d'un seul succès et c'est déjà pas mal, mieux que l'homme d'aucun". C'est dit !