Au mois de mars dernier, nous évoquions le cas du petit frère de Ségolène Royal, Antoine, 54 ans, et de ses ennuis avec la justice. Il était mis en examen pour escroquerie aux dépens de la Caisse primaire d'assurance maladie de sa région.
Ladite Caisse avait porté plainte contre lui en 2004. En cause, une affaire de capital-décès perçu après la mort de sa femme, en novembre 2003. Le problème : Royal était séparé de son épouse et aurait ainsi indûment touché 33 000 euros. Séparé, mais pas divorcé, rétorque son avocat !
En septembre, le tribunal de Saint-Dié (Vosges) a totalement blanchi Antoine Royal. Il comparaît pourtant aujourd'hui devant la cour d'appel de Nancy, le parquet ayant fait appel de cette relaxe.
Pour l'avocat d'Antoine Royal, il s'agit "d'un acharnement injustifié". Il rappelle également que cette affaire a été lancée pendant la campagne des présidentielles en 2007, insinuant ainsi qu'il s'agissait d'affaiblir Ségolène Royal.
Et puisque qu'on parle de Ségolène, sachez que le 3 février sortira PS, la bataille des ego (chez L'Archipel), de François-Xavier Bourmaud, journaliste au Figaro. Le journaliste y révèle que Ségolène, comme Martine Aubry, serait suspectée d'avoir bénéficié de fraude lors de l'élection du secrétaire général du PS.
L'année 2010 commence doucement pour les Royal, affaires à suivre...