

Depuis le 7 février 2018, Léa Drucker est à l'affiche de Jusqu'à La garde. Multiprimé dans plusieurs festivals, le film a notamment reçu deux Lion d'argent à la dernière Mostra de Venise : celui de la mise en scène et celui du premier film. L'actrice y incarne une mère de famille tout juste divorcée dont la garde partagée vire au cauchemar psychologique.
Dans Paris Match, Léa Drucker, 46 ans, revient sur ses débuts. La fille du médecin et chercheur Jacques Drucker est la nièce de l'animateur, à la popularité sans pareille, Michel Drucker. Selon elle, porter ce nom ne lui pas avoir ouvert de portes et a plutôt même créé des malentendus : "Une actrice a besoin d'un peu de mystère. Et lorsqu'on s'appelle Drucker, ça n'aide pas. On vous plaque un mode de vie, une enfance que nous n'avez pas forcément eue. Entre drame et comédie, je n'ai jamais vraiment réussi à trouver ma case. Le théâtre m'a permis de faire des choses très différentes", confie-t-elle dans le nouveau numéro de Paris Match, en kiosques ce jeudi 8 février.
Cette question du nom, elle l'abordait déjà dans le dernier numéro d'ELLE : "Les débuts ont été compliqués. J'ai peu travaillé les dix premières années et j'ai même failli arrêter car je n'en vivais pas. (...) Il y a eu cette confusion avec mon nom de famille, comme s'il m'avait ouvert des portes. Ça n'a pas été du tout le cas. Et d'ailleurs, j'aurais détesté être retenue pour de fausses raisons. Mais aujourd'hui, tout va bien." Si bien que Léa, qui confie avoir adoré jouer dans la série Le Bureau des légendes, a décidé de s'accorder une pause maintenant que Jusqu'à la garde est sorti. Faire du théâtre avec Édouard Baer lui a donné envie de refaire de la danse et du chant. Elle aimerait aussi collaborer avec le génial Michel Fau. C'est à ces envies qu'elle se consacrera un temps, mais aussi à sa petite Martha, née le 11 juillet 2014, de ses amours avec Julien Rambaldi.