Voilà bientôt dix ans que Léa Salamé et Raphaël Glucksmann semblent filer le parfait amour. À l'époque, la journaliste était chroniqueuse d'On n'est pas couché sur France 2, et avait rencontré l'essayiste sur le plateau de Laurent Ruquier et Catherine Barma. Depuis 2015, la femme de télé et l'homme politique ont construit une belle relation, consolidée par l'arrivée en 2017 de Gabriel, leur fils. Mais en dix ans, les choses changent, évoluent, tout comme les ambitions.
Au fil des années, Raphaël Glucksmann est devenu une figure politique montante, et a même lancé son propre parti Place Publique (PP) en 2018. Depuis, l'homme politique de 44 ans s'est présenté à de nombreuses élections, et est même devenu euro-député aux élections européennes de 2019. Il a été réélu il y a quelques semaines. A chacune des campagnes de Raphaël Glucksmann, sa compagne, journaliste politique à la ville, accepte de se mettre en retrait de l'antenne de France Inter comme de France 2. Si Léa Salamé continue d'animer Quelle époque chaque samedi soir, la journaliste est toutefois tenue de ne recevoir aucun invité politique, et de ne surtout pas les interviewer.
Si beaucoup y voient un acte d'amour, Léa Salamé parle avant tout d'un "acte professionnel" destiné à protéger ses patrons comme ses téléspectateurs. Dans une interview qu'elle a accordée ce dimanche 14 juillet 2024 à La Tribune Dimanche, l'animatrice et journaliste, qui sera à l'affiche du dispositif des Jeux Olympiques de Paris 2024 (elle co-animera chaque soir le magazine Quels Jeux ! aux côtés de Laurent Luyat) estime que sa mise en retrait est primordiale : "Pour protéger les antennes, dans une période où les journalistes sont parfois conspués". Léa Salamé révèle en avoir "discuté très tôt avec (ses) patrons", et les a informés dès le début de la saison des ambitions politiques à venir de son compagnon. Toutefois, que ferait Léa Salamé si les ambitions de Raphaël Glucksmann venaient à prendre plus de place ?
En effet, depuis plusieurs jours, la gauche s'élève pour trouver une figure socialiste, insoumise écologiste ou communiste pour aller à Matignon en succession de Gabriel Attal. Alors que la piste d'Huguette Bello fait couler de l'encre - cette dernière vient de décliner le poste -, celle de Raphaël Glucksmann a un temps été évoquée. Mais pour Léa Salamé, il n'est pas question d'arriver à Matignon la concernant : "Je ne pourrais jamais arrêter complètement de travailler. Même par amour. Pour moi, cela serait une punition, car j'ai bossé comme une acharnée pour en arriver là" a indiqué celle qui a débuté sur i-Télé il y a une dizaine d'années.