Elle est devenue une égérie de beauté pour L'Oréal Paris, et sa carrière ne cesse de briller au cinéma. Depuis son rôle dans Tout ce qui brille et son César du meilleur espoir féminin, le nom de Leïla Bekhti est sur toutes les lèvres. Elle sera prochainement à l'affiche de Mains armées, de Pierre Jolivet et de Nous York, nouvelle réalisation de Géraldine Nakache et Hervé Mirman. Le magazine Numéro a rencontré cette actrice pétillante et entière, qui a su rester simple malgré les courbettes que lui font les plus grands. Extraits.
Terre à terre, Leïla Bekhti a beau faire partie du star système, elle reste une fille simple et fidèle en amitié : "Ma famille est très proche de moi et j'ai les mêmes amis depuis quinze ans. Ils ne changent pas et moi non plus. Si, demain, j'appelle mes parents pour leur dire que je veux arrêter, ils me soutiendront", déclare la belle actrice à l'avenir radieux. Encensée, récompensée, saluée lors des César 2011, la belle avoue son plus grand regret : "Ne ne pas avoir remercié le réalisateur Kim Chapiron quand j'ai eu le César. (...) C'est grâce à lui et à Vincent Cassel, qui avait coproduit Sheitan, que je suis là aujourd'hui."
Actrice passionnée, Leïla reste vigilante et lucide sur son métier : "Peut-être que dans deux ans, il n'y aura rien pour moi. Si un jour je n'ai plus de rôles, alors j'irai travailler. Franche, la comédienne dévoile aussi sa faille : "Je n'ai pas confiance en moi pour plein de choses : mon image, mon jeu, je suis incapable encore aujourd'hui de me regarder, je déteste ma voix."
Qu'elle se rassure, avec une personnalité et un talent comme le sien, la star du cinéma français devrait fédérer, pour quelques années encore. Et c'est tout ce qu'on lui souhaite !