Vendredi 22 avril, le siège des Nations Unies à New York a multiplié les symboles à l'occasion de la conférence dite Paris Climate Agreement, qui fait suite à la récente COP21 tenue dans la capitale française. L'accord, en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et plus largement la protection de la planète, a été signé par 175 pays pendant la Journée de la Terre. Quand à John Kerry, c'est avec sa petite fille sur les genoux, qu'il a engagé son pays...
A la tribune de l'ONU, les chefs d'États et représentants d'une grande partie des pays du monde entier, se sont relayés mais il fallait aussi compter sur... Leonardo DiCaprio. L'acteur, très engagé dans la cause écologique, a ainsi déclaré : "Le monde nous regarde (...) plus de beaux discours, plus d'excuses, plus de manipulation de la science et des politiques par les entreprises liées aux énergies fossiles. Oui, l'accord de Paris est une raison d'espérer mais ce ne sera pas assez." L'acteur américain a pu discuter avec Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'ONU ainsi qu'avec Ségolène Royal, la ministre française de l'Écologie.
C'est le président de la République François Hollande qui a signé en premier l'accord, suite logique à l'action menée par la France lors de la COP21 pour parvenir à un accord contraignant pour le climat. Le secrétaire d'État américain, John Kerry, était lui accompagné de sa petite fille Isabelle (2 ans) pour parapher le document. La demoiselle représentait ni plus ni moins la génération future, celle à qui on veut laisser une planète bonne santé. L'accord de Paris engage ses signataires à limiter la hausse de température "bien en deçà de 2°C" et à "poursuivre leurs efforts" pour limiter cette hausse à 1,5°C. La signature n'est qu'une première étape. L'accord n'entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre l'auront ratifié...
Thomas Montet