Avec la fin du lock-out NBA aux États-Unis, la France va voir ses stars du basket quitter son sol pour rejoindre leurs prestigieuses franchises outre-Atlantique... Et parmi elles, Tony Parker, porte-drapeau de son sport, et peut-être du clan tricolore lors des Jeux Olympiques de Londres.
Une triste nouvelle pour le basket français, qui grâce à l'arrivée du meneur des Spurs ou de joueurs comme Nicolas Batum, Boris Diaw ou Ronny Turiaf remplissait ses salles plus que de raison. Et pour Tony Parker, qui évoluait sous les couleurs du club dont il est actionnaire, l'ASVEL, c'est un véritable crève-coeur.
"C'est vraiment une expérience que je n'oublierai jamais. Jouer pour mon coach Pierre Vincent avec qui j'étais en junior c'était vraiment génial, jouer avec Ronny en France aussi, c'est une opportunité qui ne se reproduira jamais, et puis aider mon club, faire avancer les projets au quotidien, aider les jeunes..." a ainsi confié Tony Parker au site rtl.fr. Huit matches auront suffit à la star pour se rendre compte de la popularité qui était la sienne aux quatre coins de la France, et notamment depuis la mémorable épopée des Bleus lors des championnats d'Europe disputés cet été en Lituanie.
Partout où il passait, les salles battaient des records d'affluence. Une Parkermania à laquelle l'ex d'Eva Longoria ne s'attendait pas : "C'était vraiment un truc de malade ! On était un peu les Beatles, partout où on allait, c'était la folie. À Cholet, c'était n'importe quoi, au Havre aussi. Et à Strasbourg aussi, c'était génial car les gens savaient que c'était notre dernier match. C'était sympa de voir que les gens adorent le basket et qu'on peut avoir notre propre place."
Et autant dire que la décision a réellement surpris le joueur-dirigeant, qui ne s'attendait pas à ce que le conflit soit réglé aussi rapidement, lui qui a disputé son dernier match à Strasbourg samedi 26 novembre : "Là, aujourd'hui (mercredi), ça m'a fait bizarre. Je n'y croyais pas. Dans ma tête, je restais à l'ASVEL, j'étais en France pour Noël. J'avais déjà fait des plans. On coupait la dinde (rires). C'est pour ça que m'a fait bizarre. Janvier, ça m'allait aussi. Je m'étais fait une raison. Et je pensais vraiment qu'on allait reprendre en janvier." Sur RMC, le joueur de 29 ans a également tenu à rendre hommage à l'ensemble des joueurs et en particulier à son pote Ronny Turiaf. "Je tiens à remercier particulièrement Ronny. Il revenait de blessure, il n'avait pas joué depuis deux mois et demi. Et tout ce qu'il a donné pendant un mois, c'est très sympa de sa part, parce qu'il est vraiment revenu pour rien du tout" a-t-il ajouté.
Tony Parker estime qu'il laisse le basket français sur "la bonne voie" et qu'il revient désormais aux dirigeants de "surfer sur cette vague" afin de pérenniser un sport qui souffrait médiatiquement de la concurence de sa rivale toute puissante d'outre-Atlantique.
Désormais, direction San Antonio où l'attendent 66 matches en trois mois... Sa jeune compagne Axelle qui le suivait partout en France sera-t-elle du voyage ?