C'est le procès du moment dans le monde du foot. Depuis mercredi, le tribunal correctionnel de Versailles tente de faire la lumière sur "l'affaire de la sextape" qui concerne deux des plus importants joueurs français de ces dernières années, Mathieu Valbuena, présenté comme la victime et Karim Benzema, sur le banc des accusés. Après une première journée pour le moins mouvementée pendant laquelle de drôles de révélations ont été faites sur les moeurs de chacun, le tribunal a choisi de diffuser une conversation encore inédite entre le joueur du Real Madrid, qui vient de faire son retour en Bleu, et l'un de ses amis intimes, Karim Zenati.
Cette conversation téléphonique se tient seulement quelques heures après la discussion entre Karim Benzema et Mathieu Valbuena au sujet de la sextape et visiblement, le footballeur de 33 ans ne semble pas plus ému que ça par la réaction de son ancien coéquipier en équipe de France. "Il etait tout blanc !!! (Rires) Tu vois le mec quand il est en panique", raconte-t-il à son ami au téléphone, dans des propos rapportés par RMC.
Il nous prend pas au sérieux... Il m'a dit : 'Je l'ai dit à ma meuf'. Il faisait le mec pas impressionné....
Une attitude qui peut surprendre de la part de l'attaquant star du Real Madrid en lice pour le Ballon d'Or qui n'apparaît pas certain que sa discussion avec Mathieu Valbuena ait vraiment porté ses fruits. "Il nous prend pas au sérieux... Il m'a dit : 'Je l'ai dit à ma meuf'. Il faisait le mec pas impressionné.... Je lui ai dit j'ai vu la vidéo. Je te donne ma parole que y a pas de copie", raconte Karim Benzema sur les écoutes diffusées hier soir.
Face à un Mathieu Valbuena qui ne s'en laisse pas compter, le joueur de Didier Deschamps en Bleu lui donne un ultime conseil. "Fais ta vie moi je t'ai prévenu. Si tu veux que la vidéo soit détruite, tu vas à Lyon, tu parles à mon ami", l'informe-t-il. Attendu du côté de Versailles pour y être entendu, Karim Benzema n'est pas présent, au contraire de Mathieu Valbuena, qui a déjà fait parler de lui.
Karim Benzema encourt jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. Il reste présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu'à son jugement définitif.