Les obsèques du comte de Paris se sont déroulées en la chapelle Royale Saint-Louis à Dreux le 2 février 2019, Henri d'Orléans repose en paix dans la nécropole, lui qui a rendu son dernier souffle au matin du 21 janvier à 85 ans. Son fils, le prince Jean, a accueilli les nombreux invités lors de cette journée à la mémoire de son père, au côté de la duchesse Marie-Thérèse de Wurtemberg, sa mère et première épouse du Comte, et de Diane d'Orléans, duchesse de Wurtemberg, la soeur du défunt. Il ne semble pas y avoir la comtesse de Paris Micaela, épouse en secondes noces d'Henri d'Orléans, dont l'état de santé actuel fragile laissait penser qu'elle ne pourrait pas assister aux obsèques de son mari.
L'actuel prétendant au trône de France pouvait également compter sur la présence du prince Charles et la princesse Camilla de Bourbon des Deux-Siciles, duc et duchesse de Castro avec leurs filles la princesse Maria Chiara de Bourbon des Deux-Siciles, duchesse de Noto et la princesse Maria Carolina de Bourbon des Deux-Siciles, duchesse de Calabre. Ces derniers ont été rejoints dans le recueillement par Emmanuel-Philibert de Savoie, l'impératrice Farah Pahlavi d'Iran (Farah Diba), le prince Hassan du Maroc, Albert II de Monaco ainsi que la reine Sofia, épouse du roi Juan Carlos Ier. Expert et passionné par l'Histoire de France, l'animateur Stéphane Bern a également fait le déplacement jusqu'en région Centre-Val de Loire. Les journalistes Franck Ferrand et Henry-Jean Servat se trouvaient également sur les lieux tout comme Charles Philippe d'Orléans, Michel d'Orléans, le Prince Léka d'Albanie, la Princesse Isabelle et le Prince Philippe de Lichtenstein, Emmanuelle Mignon et la Princesse Chantal de France et le Baron François Xavier de Sambucy.
Epaulé par sa femme la princesse Philomena et leurs cinq enfants (Gaston, 9 ans, Antoinette, 7 ans, Louise-Marguerite, 4 ans, Joseph, 2 ans, et Jacinthe, 3 mois), Jean d'Orléans a assuré la délicate mission de rédiger le communiqué sur ce dernier hommage rendu à son père dont voici un extrait : "Comme mon grand-père avant lui, il n'a eu qu'un seul souci, servir la France et les Français. Appelé à lui succéder comme Chef de la Maison de France, je continuerai à servir mon pays, à l'image des engagements que j'ai toujours eus. Et si les Français le veulent, nous renouerons le pacte historique et nécessaire entre la Nation et la Famille royale. Ensemble, nous nous efforcerons d'assurer l'unité de la France, sa grandeur et sa prospérité, l'ordre intérieur, enfin la paix dans le monde."
Pour le magazine Point de Vue, le Duc de Vendôme et Dauphin de France avait conté les derniers instants de son père. Loin de leurs rapports qui avaient pu être par le passé complexes sur fond de querelle dynastique – marquée par disparition de son frère handicapé le 31 décembre 2017, le duc de Vendôme était revenu sur la fin "paisible" du Comte de Paris : "On ne s'attendait pas à un départ aussi soudain", avoue-t-il tout en décrivant le départ "paisible" du comte de Paris en cette date hautement symbolique puisqu'il s'agissait de l'anniversaire de l'exécution du roi Louis XVI – en faveur de laquelle avait voté Louis-Philippe d'Orléans (Philippe Egalité), son aïeul : "Il se préparait pour la messe à la mémoire de Louis XVI quand il s'est soudain senti fatigué. Il s'est donc recouché et peu de temps après son coeur s'est arrêté. Il est parti tranquille", détaille le prince Jean, évoquant une peine "atténuée par cette impression que les choses se sont passées de manière paisible".