Où s'arrête la Première dame et où commence (à exagérer) la fashionista ? Devenue un modèle d'élégance et de glamour royal durant ses années de princesse des Asturies, statut désormais dévolu à sa fille aînée Leonor, Letizia d'Espagne semble, désormais reine, au sommet de son art du rayonnement, à 43 ans. Au risque d'en faire trop ou d'en mettre trop peu ?
Ce lundi 19 octobre 2015, la reine Letizia était, comme souvent, l'image même de la perfection au bras de son époux le roi Felipe VI alors qu'ils prenaient part ensemble, comme chaque année, à la réunion annuelle du Patronage de l'Institut Cervantes, organisme en charge du rayonnement de la langue espagnole, et au déjeuner qui suivait, auquel étaient conviés les ambassadeurs ibéro-américains en exercice en Espagne, de nombreux auteurs renommés, ainsi que le chef du gouvernement Mariano Rajoy et les ministres de l'Education et des Affaires étrangères. Au palais royal du Pardo, à Madrid, Letizia, les cheveux - qui retrouvent un peu de longueur - sagement brushés, imposait avec assurance son style, vêtue d'une robe rouge vif tombant au genou et d'une veste de tailleur, d'une pochette en cuir assortie et de souliers beige.
Une tenue qui faisait étonnamment écho à celle, rouge vif également, griffée Caroline Herrera qu'elle avait choisi pour son déplacement vendredi dernier à l'Expo Milan pour les célébrations de la Journée mondiale de l'alimentation organisée par la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture), dont elle est une récente ambassadrice, à l'occasion de son 70e anniversaire. Le sac en python signé de la même créatrice vénézuélienne parachevait son look dans les deux cas.
Impeccable en ces deux récentes occasions, tout comme elle le fut - habillée tout naturellement d'une robe Felipe Varela - lors des cérémonies de la Fête nationale espagnole le 12 octobre, Letizia est rarement prise en défaut. Elle l'a également prouvé ce mois-ci en déplacement à Düsseldorf au lendemain des obsèques de don Carlos de Bourbon-Siciles, d'une sobriété exemplaire le 9 octobre pour inaugurer l'exposition "Zurbarán, Maître du détail" au Kunstpalast dans la cité allemande, en robe noire et cape Hugo Boss. Une cape qu'elle portait à nouveau le 13, avec un pantalon noir de la marque allemande et cette veste en tweed multicolore de la marque Üterque qu'elle adore mettre, toujours avec un top rose. Un parfait compromis de chic, de branché et de professionnel pour animer l'ouverture d'un séminaire de journalisme international.
Cachez ces cuisses que l'on ne saurait voir ?
Le pantalon, la très féminine et sportive Letizia s'en passe tant qu'elle peut et tant que la météo le permet. L'été indien lui a d'ailleurs inspiré en ce mois d'octobre des tenues particulièrement légères... qui ont fait réagir. A peine avait-elle fait sensation dans une jupe Boss (et un très seyant top graphique Adolfo Dominguez) bien au-dessus du genou pour la journée annuelle de solidarité au profit de la Croix-Rouge espagnole le 2 octobre qu'elle récidivait le 6 pour la remise du prix de journalisme parlementaire Luis Carandell : au Sénat, la reine arborait une mini-robe en laine blanche Felipe Varela qui fait partie de sa garde-robe depuis plusieurs années et qu'elle utilisait pour la dernière fois - avec un manteau - en décembre dernier lors d'audiences à la Zarzuela, juste avant la trêve de fin d'année. Preuve qu'elle ne craint pas le froid...
Inhabituellement courte pour une personnalité de son rang, la tenue n'a pas manqué de faire réagir, suscitant certes des louanges sur le style et l'audace de la belle quadra, mais aussi pas mal de désapprobation quant à une longueur de robe que d'aucuns jugent incompatible avec la fonction de reine, rapporte le site Royalista. Un reproche qui a déjà occasionnellement fleuri par le passé, notamment au printemps dernier. En corollaire, la robe Varela dévoilant la quasi-intégralité des fines jambes de Letizia n'a pas manqué de susciter de nouveaux commentaires sur sa maigreur, devenue un motif d'interrogations, voire d'inquiétude, depuis le début du règne de son époux...