Rentré d'un aller-retour express à Quito, en Équateur, au motif d'une rencontre avec le président Rafael Correa à la veille de son investiture pour un troisième mandat, le prince Felipe d'Espagne retrouvait la princesse Letizia pour une nouvelle sortie publique lundi 27 mai.
Le couple, qui n'a guère eu beaucoup de temps libre pour fêter son 9e anniversaire de mariage mercredi 22 mai, journée chargées en audiences au palais royal, s'est reformé en apparition officielle pour une nouvelle excursion culturelle. En l'occurrence, l'inauguration de l'exposition La Transición en tinta china (La transition à l'encre de Chine) à la Bibliothèque nationale d'Espagne, à Madrid. Présentée jusqu'au 25 août, cette rétrospective organisée par Francisco Bobillo, professeur de sciences politiques à l'Université Complutense, s'intéresse à l'histoire de la transition démocratique en Espagne après la dictature franquiste, vue par le spectre des dessins de presse. Les caricatures et oeuvres diverses, signées de dessinateurs de renom, proviennent du fonds d'archives de la Bibliothèque, de dons d'artistes mais aussi de la collection du roi Juan Carlos Ier.
Autour de Felipe, parée d'une habituelle cravate rose, et de Letizia, ravissante dans une petite veste à franges sur un chemisier froncé, un cortège d'officiels comprenant notamment le secrétaire d'Etat à la Culture José María Lassalle, découvrait simultanément l'exposition. Dommage toutefois que la reine Sofia, vue la veille sous les meilleurs auspices au Salon international du chien, ne se soit pas jointe au prince et à la princesse des Asturies pour observer sous cette perspective particulière l'avènement de la démocratie sous le règne de son époux.