Presque vingt ans après sa nomination aux Oscars pour La Liste de Schindler (1993) de Steven Spielberg, la carrière de Liam Neeson a pris une tournure étonnante. Mémorable dans Star Wars : Episode 1 - La Menace fantôme (1999), il a marqué le box-office mondial dans Taken (2008) du Français Pierre Morel. Un carton qui a bouleversé sa carrière.
Révélé dans le cinéma d'auteur, le comédien irlandais s'est réinventé dans la peau d'un père prêt à absolument tout pour porter secours à sa fille kidnappée dans les rues de Paris. Un rôle qui le propulse au premier plan du cinéma hollywoodien : Le Choc des Titans (2010), L'Agence tous risques (2010), Sans identité (2011), Le Territoire des loups (2011), La Colère des Titans (2012), Battleship (2012) et les prochains Taken 2 (2012) et Non-stop (2012).
Un retournement que Liam Neeson est le premier à ressentir : "C'est une des conséquences [du succès de Taken]. Une conséquence qui me plaît." Reconnu bankable, il avoue recevoir quantité de scénarios de films d'action depuis quelques années. Pourtant, il a accepté Battleship avant même de le lire, par amitié et respect pour le réalisateur Peter Berg.
Dans ce blockbuster titanesque à 250 millions de dollars, il incarne un commandant austère, pris dans une guerre avec une tripotée de vaisseaux aliens. Un spectacle hautement divertissant dont Liam Neeson n'est pas véritablement friand : "Je ne suis pas un grand fan [de ces films]. J'admire la technologie, c'est fantastique. Tous les gens qui y travaillent. Mais celui-ci est bien dans le genre."
Entre autres confidences teintées de stoïcisme, il se rappelle son sktech décalé dans la série Life's Too Short avec Ricky Gervais et parle de son expérience sur Star Wars, un film culte dont il garde avant tout le souvenir des écrans verts.
Battleship, actuellement en salles.
Interview exclusive.
Geoffrey Crété