Dans Sang froid (en salles le 27 février 2019), Liam Neeson incarne un homme qui a soif de justice, puis de vengeance après que son fils a été assassiné sur ordre d'un baron de la drogue.
Lors d'une interview accordée au journal britannique The Independant, l'acteur de 66 ans a choisi de rebondir sur le thème de la vengeance en évoquant une histoire personnelle. Il a ainsi révélé avoir eu envie de tuer après avoir découvert que l'une de ses amies les plus proches avait été sauvagement violée. Lorsque cette dernière lui a révélé que son agresseur était "une personne noire", Liam Neeson s'est focalisé sur cette communauté durant plusieurs jours. "J'ai honte de le dire, j'ai parcouru les rues avec une matraque, en espérant être approché par quelqu'un. J'ai fait ça pendant peut-être une semaine, en espérant qu'un 'bâtard noir' sortirait d'un pub pour me chercher des noises. Comme ça, j'aurais pu... le tuer", a confié la star de La Liste de Schindler, Gangs of New York ou encore Taken.
Après de telles confidences, Liam Neeson ne s'attendait pas à provoquer un tollé. Et pourtant, l'acteur a très rapidement été accusé de racisme. Une polémique qu'il a tenté de désamorcer en personne en s'exprimant dans l'émission Good Morning America de la chaîne ABC.
Face à la journaliste Robin Roberts, très populaire outre-atlantique, Liam Neeson s'est défendu d'être raciste, précisant que les faits évoqués dans son interview pour The Independant dataient d'une quarantaine d'années. Pour mettre fin à ce besoin primaire de vengeance qui l'a profondément "blessé et choqué", l'acteur dit s'être confié à un prêtre et observe que marcher deux heures par jour l'a beaucoup aidé.
Malgré cette tentative d'apaisement, l'avant-première de Sang froid a été annulée. Le tapis rouge qui devait être déroulé ne l'a jamais été et les journalistes ont été avertis à la dernière minute que l'événement n'aurait finalement pas lieu.