C'est la séparation qui fait les gros titres depuis plusieurs semaines. Séparé depuis peu de sa compagne Karine Le Marchand, Lilian Thuram a décidé de "s'exprimer sur sa vie privée" pour la première fois suite à cette histoire qui a defrayé la chronique, sur le plateau du Grand Journal d'Antoine de Caunes ce 17 octobre sur Canal+.
"Avant de commencer, je dirais que je n'ai pas trop l'habitude de raconter ma vie. Si je suis là ce soir, c'est pour les effets que ça a eu sur la fondation. Cette séparation est un peu surréaliste, j'ai été pris dans quelque chose de surréaliste, une femme avec laquelle je vivais me dit qu'elle voulait partir, elle me fait une demande qui était pour moi déplacée", raconte Lilian Thuram. Quelle demande ? Il continue : "Elle me demandait une compensation par rapport aux années qu'on a passées ensemble et là, ça a déclenché quelque chose de vraiment surréaliste. Elle m'a envoyé un texto pour me dire qu'elle allait détruire mon image, ces paroles ont été prononcées le 3 septembre. Le 3 septembre au soir, elle dépose une plainte, tout ça me paraît surréaliste."
L'ex-footballeur évoque ici la plainte déposée par Karine Le Marchand, et qu'une semaine plus tard elle annonçait à Enora Malagré en direct sur la radio Virgin Radio leur rupture après sept années de vie commune. Quelques jours plus tôt, l'animatrice de L'amour est dans le pré avait déposé une plainte pour violences conjugales, mais le 14 septembre, son avocate indiquait qu'elle l'avait retirée, ce qui n'empêchait pas Lilian Thuram d'être convoqué par un délégué du procureur de la République de Paris pour un rappel à la loi.
Alors y-a-t-il eu violence ? Lilian assure que non : "Je n'ai jamais été violent avec Karine, et je ne serai jamais violent avec aucune femme. Je ne suis pas quelqu'un de violent en général." "En discutant avec l'avocate, elle m'a dit que parfois dans la séparation, il y a de l'irrationnel", a-t-il ajouté.
Antoine de Caunes demande alors au sportif s'il n'a pas demandé à Karine Le Marchand de retirer sa plainte. Il a répondu : "Elle a porté plainte seule, elle a retiré sa plainte seule, elle a peut-être eu un moment de lucidité." Mais pourquoi Lilian Thuram n'a-t-il pas fait ces déclarations plus tôt ? Alors que Stéphane Plaza a tenu à défendre Karine Le Marchand, Lilian a expliqué : "Je suis là pour dire aux gens que je n'ai pas été violent et je pense que je ne le serai jamais." Il a également assuré "qu'il n'y a eu aucune contrepartie financière".
Continuant ainsi : "Je dirais que j'ai la chance qu'elle m'ait prévenu de ce qui allait se passer, qu'elle allait me faire la guerre à un point que je n'imaginais pas. J'ai laissé le message à la rédaction." Antoine de Caunes a alors lu ce SMS, constaté par huissier : "Je rentre avec mes affaires à la maison. Si tu veux la guerre, Lilian, tu vas l'avoir et aù-delà de ce que tu imagines."
Il a ainsi conclu, visiblement touché par toute cette histoire qui a pris une telle ampleur qu'elle a affecté sa fondation Éducation contre le racisme : "C'est très triste d'être arrivé là." Ajoutant qu'il est venu sur le plateau du Grand Journal car les gens de sa fondation lui ont expliqué qu'il fallait que les gens fassent la part des choses : "En ce moment je parle très peu, je trouve qu'on peut comprendre parfois l'irrationalité mais quand ça touche le coeur de ce que vous faites on a le droit de ne pas être content."