Louise Bourgoin en couverture de Version Fémina, 1er janvier 2012
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Après lui avoir fait la "sérénade", Frédéric Beigbeder a finalement obtenu l'accord de Louise Bourgoin : elle a accepté d'incarner le rôle féminin principal de l'adaptation de son livre L'amour dure trois ans, que l'auteur a lui-même assurée. S'ils se connaissaient grâce à Canal+ et partagent le même humour, la comédienne avait demandé à l'écrivain de peaufiner le personnage, pour qu'elle soit autre chose qu'une "jolie nana". Pour Version Femina, le supplément du Journal du dimanche, elle revient sur son rôle, le film, et parle d'amour, tout simplement.
Travailler avec Frédéric Beigbeder le mondain a été une expérience agréable pour Louise Bourgoin, qui avait auparavant collaboré avec des réalisateurs "ultra-sérieux" comme Anne Fontaine (La Fille de Monaco) et Luc Besson (Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec) : "A la fin d'une journée de travail, Frédéric disait : 'C'est bon, champagne !' C'était drôle." Habitué à organiser les soirées, le réalisateur en herbe a simplement décidé de mettre en place ses journées de tournage comme des fêtes qui commençaient à sept heures du matin.
Louise Bourgoin a voulu un beau personnage féminin. Pas pour son égo, mais pour avoir des choses à dire, à incarner. Le résultat montre d'ailleurs à quel point la solaire Alice sied bien à Louise. Quand le cinéaste lui dit que l'autre personnage féminin du film, la femme dont le héros divorce, jouée par Elisa Sednaoui, est la "perfection absolue", elle lui répond alors : "Ah, OK, tu réalises le remake des Hommes préfère les grosses !" Une réponse humoristique, cependant, la jeune femme a pris soin de sculpter sa silhouette quand elle a su qu'Elisa Sednaoui serait dans le film : "Avant de tourner, j'avais arrêté de fumer depuis six mois, j'avais donc cinq kilos de trop. Quand j'ai su qu'Elisa jouait l'ex-femme, j'ai fait une heure de sport par jour pendant deux mois avant le tournage, car j'avais une scène en lingerie sur la plage. Arrêter la cigarette m'a rendue très gourmande. Bien sûr, j'ai toujours eu des rondeurs que j'assume complètement."
Avec un tel sujet de film, les questions dérivent alors inévitablement sur sa conception de l'amour : "Ça n'a jamais duré plus de deux ans chez moi, j'ignore pourquoi. Il faudrait demander aux mecs qui m'ont larguée ! [...] Mais quand je suis amoureuse, je suis comme droguée. Je me sens dépendante, mon corps ne répond plus de moi. Dans ces moments-là, je crois totalement en l'amour." Un peu plus haut, elle disait : "Je suis très fidèle, j'ai envie d'être avec quelqu'un le plus longtemps possible." Après son idylle médiatisée avec Julien Doré, Louise Bourgoin a voulu rester discrète sur sa vie sentimentale, évoquant des états d'âmes, mais jamais de nom.
Célibataire ou pas, Louise Bourgoin se sent bien dans sa peau de femme de 30 ans. En voyant des images de ses jeunes années, elle s'est dit : "J'ai découvert une gamine dans la représentation. Je faisais la folle, mais de manière un peu fausse. Je me cachais derrière un petit personnage comique bizarre, pas très sincère. Je me sens beaucoup plus centrée aujourd'hui." Centrée, certes, mais toujours pétillante. Un charme qui avait d'ailleurs entraîné Beigbeder à la comparer à Cameron Diaz : "Ça fait rire mes copines, car j'ai des agents américains depuis qu'Un heureux événement a été présenté au festival du film de Toronto. Du coup, j'ai été repérée. Toutes les semaines, je fais un casting en anglais et j'envoie la vidéo par lien Internet à mes agents. On verra bien !" En attendant une carrière américaine, son parcours français fait des merveilles.
L'amour dure trois ans, au cinéma le 18 janvier.
Travailler avec Frédéric Beigbeder le mondain a été une expérience agréable pour Louise Bourgoin, qui avait auparavant collaboré avec des réalisateurs "ultra-sérieux" comme Anne Fontaine (La Fille de Monaco) et Luc Besson (Les aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec) : "A la fin d'une journée de travail, Frédéric disait : 'C'est bon, champagne !' C'était drôle." Habitué à organiser les soirées, le réalisateur en herbe a simplement décidé de mettre en place ses journées de tournage comme des fêtes qui commençaient à sept heures du matin.
Louise Bourgoin a voulu un beau personnage féminin. Pas pour son égo, mais pour avoir des choses à dire, à incarner. Le résultat montre d'ailleurs à quel point la solaire Alice sied bien à Louise. Quand le cinéaste lui dit que l'autre personnage féminin du film, la femme dont le héros divorce, jouée par Elisa Sednaoui, est la "perfection absolue", elle lui répond alors : "Ah, OK, tu réalises le remake des Hommes préfère les grosses !" Une réponse humoristique, cependant, la jeune femme a pris soin de sculpter sa silhouette quand elle a su qu'Elisa Sednaoui serait dans le film : "Avant de tourner, j'avais arrêté de fumer depuis six mois, j'avais donc cinq kilos de trop. Quand j'ai su qu'Elisa jouait l'ex-femme, j'ai fait une heure de sport par jour pendant deux mois avant le tournage, car j'avais une scène en lingerie sur la plage. Arrêter la cigarette m'a rendue très gourmande. Bien sûr, j'ai toujours eu des rondeurs que j'assume complètement."
Avec un tel sujet de film, les questions dérivent alors inévitablement sur sa conception de l'amour : "Ça n'a jamais duré plus de deux ans chez moi, j'ignore pourquoi. Il faudrait demander aux mecs qui m'ont larguée ! [...] Mais quand je suis amoureuse, je suis comme droguée. Je me sens dépendante, mon corps ne répond plus de moi. Dans ces moments-là, je crois totalement en l'amour." Un peu plus haut, elle disait : "Je suis très fidèle, j'ai envie d'être avec quelqu'un le plus longtemps possible." Après son idylle médiatisée avec Julien Doré, Louise Bourgoin a voulu rester discrète sur sa vie sentimentale, évoquant des états d'âmes, mais jamais de nom.
Célibataire ou pas, Louise Bourgoin se sent bien dans sa peau de femme de 30 ans. En voyant des images de ses jeunes années, elle s'est dit : "J'ai découvert une gamine dans la représentation. Je faisais la folle, mais de manière un peu fausse. Je me cachais derrière un petit personnage comique bizarre, pas très sincère. Je me sens beaucoup plus centrée aujourd'hui." Centrée, certes, mais toujours pétillante. Un charme qui avait d'ailleurs entraîné Beigbeder à la comparer à Cameron Diaz : "Ça fait rire mes copines, car j'ai des agents américains depuis qu'Un heureux événement a été présenté au festival du film de Toronto. Du coup, j'ai été repérée. Toutes les semaines, je fais un casting en anglais et j'envoie la vidéo par lien Internet à mes agents. On verra bien !" En attendant une carrière américaine, son parcours français fait des merveilles.
L'amour dure trois ans, au cinéma le 18 janvier.