Louise Bourgoin vient d'acquérir un appartement dans un quartier prisé à Paris, son style avait tout pour lui plaire

On connaissait la Louise Bourgoin drôle, piquante et délurée lors de ses passages en Miss Météo sur Canal +. Puis, la jeune femme s'est révélée être une actrice intense, douée et même sévère. Toutefois, la comédienne originaire de Rennes revient aussi sur un autre aspect de sa personnalité : son érudition et sa passion pour l'art. Interviewée par Libération ce mardi 9 juillet à l'occasion de son rôle dans une comédie sur l'ésotérisme Le Médium, Louise Bourgoin est revenue sur son inclinaison pour les arts graphiques mais aussi l'architecture, le design et la décoration.

Celle qui est passée d'un studio situé dans le Marais il y a 17 ans, à un appartement aux Batignolles, dans le 17ème arrondissement de Paris, style art nouveau, ne l'a pas fait pas hasard. La période et le style ont été une motivation importante pour la mère de deux enfants. D'ailleurs, baptisé Ariane par ses parents, la jeune femme choisit de se renommer Louise Bourgoin, en hommage à la célèbre plasticienne Louise Bourgeois, qu'elle admire. Après son bac, la bretonne se voit évoluer dans l'art contemporain et étudie aux Beaux-Arts de Rennes pendant cinq ans. Diplômée, elle échoue au CAPES pour devenir professeur d'arts plastiques et se rend à Paris. Une nouvelle vie commence.

Louise Bourgoin, maintenant comédienne adoubée par ses pairs, ne cesse pas de dessiner, ainsi que le dévoile le portrait de Libération. L'ex de Julien Doré croque des corps et les encre. Récemment, elle a illustré une anthologie de la poésie érotique et même le grand dessinateur Joann Sfar dit : "Ses dessins ressemblent à ceux des vases crétois. C'est cochon mais tellement beau".

La compagne du musicien Tepr constitue en parallèle une collection d'art, se rend en salle des vents et établie des catalogues d'oeuvres. L'artiste de 42 ans ne manque pas de se rendre au musée d'Orsay, et y contemple les nus. Face à l'Origine du Monde du peintre Gustave Courbet, Louise Bourgoin écrit : "Notre sexe est montré sans fard, sans fausse pudeur. (...) Visible, simple, évident, honnête, il est exactement comme un sexe masculin. Une forme d'égalité se trouve rétablie sous mes yeux et me réjouit."