Image du film L'amour dure trois ans
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Dans quelques jours, sortira sur les écrans l'adaptation du roman de Frédéric Beigbeder, L'Amour dure trois ans. Un "film d'amour" et pas une comédie romantique, selon les dires de l'auteur, qui est passé derrière la caméra pour assurer lui-même le rôle de réalisateur pour assurer la transposition sur écran de son journal intime. Le célèbre mondain expert de la publicité expose ses motivations et en dit plus sur son double nommé Gaspard Proust, qui tombe amoureux de Louise Bourgoin.
"Depuis que j'anime Le Cercle [émission réunissant des critiques diffusées sur Canal+ Cinéma], je vois trois cents films par an. J'ai découvert un cinéma que j'ignorais, des films iraniens, turcs, mais aussi de gros navets. C'est eux qui m'ont motivé à faire mieux." Le roi des nuits parisiennes s'est donc mué en organisateur de tournage, se disant qu'il mettait en place une "soirée qui commencerait à sept heures du matin". Contrairement à ce que Houellebecq lui avait dit, il ne s'est pas transformé en dictateur : "Je me sentais plutôt comme une maîtresse de maison qui organise un bal et veut que tout le monde soit content." (magazine Première de décembre 2011-janvier 2012)
Pour parvenir à ses fins, Frédéric Beigbeder s'est plutôt bien entouré : Emilie Cherpitel, sa première assistante, a travaillé avec Wes Anderson et Sofia Coppola, Yves Cape est le chef opérateur de Bruno Dumont... "Tous ces gens extrêmement compétents m'expliquaient les choses très gentiment, comme à un enfant de huit ans."(magazine Première)
C'est bien beau tout ça, mais comment a-t-il choisi son double de cinéma, celui qui allait incarner ce narrateur narcissique et réjouissant de son roman autobiographique ? Frédéric Beigbeder choisit l'humoriste Gaspard Proust. Beaucoup auraient pu faire l'affaire, notamment des comédiens avec un peu plus d'expérience. Mais l'évidence arrive quand il voit Gaspard. "Je reste un indécrottable hétéro, mais je suis tombé amoureux de lui. Je crois même que je pourrais le sucer. [rires]" (magazine Première) Avec des mots plus élégants, il explique qu'il voit le jeune homme devenir une sorte de Hugh Grant ou même de Cary Grant : "Un Grant quoi. D'ailleurs, Grant en français se dit : Proust." Un nouvel extrait du film est d'ailleurs visible dans notre player vidéo.
Pour Alice, il lui fallait Louise Bourgoin. "Elle a été compliquée à draguer. J'ai mis quatre ans pour la convaincre." Faute de place dans son emploi de temps surchargé d'ex-Miss Météo du Grand Journal qui croule sous les propositions. Il est vrai que le personnage d'Alice semble avoir été écrit pour cette grande demoiselle à la drôle de voix et au sourire généreux. "A mon avis, il n'y avait pas d'autres comédiennes françaises qui pouvaient donner ce type de performance à la Cameron Diaz, très drôle, intelligente et sexy à la fois." Il ajoute pour finir : "Elle sait vomir à l'écran."
A présent, Frédéric Beigbeder attend la réponse des critiques et du public. "Si, à sa sortie, ils crient tous en coeur : 'Frédéric arrête tout,' je n'insisterais pas. A l'époque de 99F, Libé avait qualifié le film de 'gros excrément cocaïné'. J'ai hâte de savoir ce qu'ils vont penser de celui-là..." En parlant de 99F, la suite est en préparation, toujours avec Jan Kounen à la réalisation, et Jean Dujardin : "Le concept, c'est Dujardin en Chapka et avec une barbe. Je l'imagine dans des bars en train de faire des concours de shots de vodka, et je suis content !" (magazine Première)
L'amour dure trois ans, au cinéma le 18 janvier.
"Depuis que j'anime Le Cercle [émission réunissant des critiques diffusées sur Canal+ Cinéma], je vois trois cents films par an. J'ai découvert un cinéma que j'ignorais, des films iraniens, turcs, mais aussi de gros navets. C'est eux qui m'ont motivé à faire mieux." Le roi des nuits parisiennes s'est donc mué en organisateur de tournage, se disant qu'il mettait en place une "soirée qui commencerait à sept heures du matin". Contrairement à ce que Houellebecq lui avait dit, il ne s'est pas transformé en dictateur : "Je me sentais plutôt comme une maîtresse de maison qui organise un bal et veut que tout le monde soit content." (magazine Première de décembre 2011-janvier 2012)
Pour parvenir à ses fins, Frédéric Beigbeder s'est plutôt bien entouré : Emilie Cherpitel, sa première assistante, a travaillé avec Wes Anderson et Sofia Coppola, Yves Cape est le chef opérateur de Bruno Dumont... "Tous ces gens extrêmement compétents m'expliquaient les choses très gentiment, comme à un enfant de huit ans."(magazine Première)
C'est bien beau tout ça, mais comment a-t-il choisi son double de cinéma, celui qui allait incarner ce narrateur narcissique et réjouissant de son roman autobiographique ? Frédéric Beigbeder choisit l'humoriste Gaspard Proust. Beaucoup auraient pu faire l'affaire, notamment des comédiens avec un peu plus d'expérience. Mais l'évidence arrive quand il voit Gaspard. "Je reste un indécrottable hétéro, mais je suis tombé amoureux de lui. Je crois même que je pourrais le sucer. [rires]" (magazine Première) Avec des mots plus élégants, il explique qu'il voit le jeune homme devenir une sorte de Hugh Grant ou même de Cary Grant : "Un Grant quoi. D'ailleurs, Grant en français se dit : Proust." Un nouvel extrait du film est d'ailleurs visible dans notre player vidéo.
Pour Alice, il lui fallait Louise Bourgoin. "Elle a été compliquée à draguer. J'ai mis quatre ans pour la convaincre." Faute de place dans son emploi de temps surchargé d'ex-Miss Météo du Grand Journal qui croule sous les propositions. Il est vrai que le personnage d'Alice semble avoir été écrit pour cette grande demoiselle à la drôle de voix et au sourire généreux. "A mon avis, il n'y avait pas d'autres comédiennes françaises qui pouvaient donner ce type de performance à la Cameron Diaz, très drôle, intelligente et sexy à la fois." Il ajoute pour finir : "Elle sait vomir à l'écran."
A présent, Frédéric Beigbeder attend la réponse des critiques et du public. "Si, à sa sortie, ils crient tous en coeur : 'Frédéric arrête tout,' je n'insisterais pas. A l'époque de 99F, Libé avait qualifié le film de 'gros excrément cocaïné'. J'ai hâte de savoir ce qu'ils vont penser de celui-là..." En parlant de 99F, la suite est en préparation, toujours avec Jan Kounen à la réalisation, et Jean Dujardin : "Le concept, c'est Dujardin en Chapka et avec une barbe. Je l'imagine dans des bars en train de faire des concours de shots de vodka, et je suis content !" (magazine Première)
L'amour dure trois ans, au cinéma le 18 janvier.