Comme toutes les mères, M.I.A. est prête à tout pour son enfant, même à s'attaquer aux plus hautes instances. C'est bien ce que la chanteuse de 37 ans s'apprête à faire pour pouvoir quitter avec son fils Ikhyd l'État de New York. L'ordonnance restrictive dont son petit garçon fait l'objet la met dans tous ses états.
Rappel des faits : coura.nt mars, le richissime homme d'affaires Benjamin Bronfman, ex-compagnon de M.I.A et père du petit Ikhyd (4 ans), déposait une demande d'ordre de restriction à l'encontre de la chanteuse pour l'empêcher de rejoindre Londres avec leur fils. Coincée à Brooklyn, la célèbre interprète de Paper Planes laisser exploser sa rage dans une tirade sur Twitter, accusant Benjamin Bronfman et sa famille de vouloir lui "enlever [son] enfant" et d'utiliser leur influence pour y parvenir. Pour échapper à cet ordre, M.I.A a l'intention de le contester devant un tribunal avec, en se prévalant de la Convention de la Haye. Le droit international s'en mêle...
En effet, TMZ affirme que la star du dernier défilé de lingerie Etam à Paris a rempli des documents auprès de la Cour fédéral de New York à propos de cette ordonnance restrictive signée d'un juge dont M.I.A. conteste l'autorité. Adoptée le 25 octobre 1980, la Convention de La Haye sur le droit des enfants a pour but de faire respecter les droits de garde et de visites mais surtout de garantir le retour immédiat d'enfants illicitement retenus par l'un de leurs parents (le père dans ce cas précis) dans un des États contractants. Son Royaume-Uni natal, que la chanteuse souhaite retrouver avec son fils, et les États-Unis sont tous deux concernés par le texte.
C'est dans ce contexte particulier que M.I.A. finalise son quatrième album, Matangi, attendu pour ce printemps. Les fans de l'artiste ne s'étonneront pas de voir sa date de sortie repoussée.
I.N.