"Chaque enfant a besoin de sa mère. J'ai grandi sans mon père, si j'avais grandi sans ma mère, je ne serais pas là." Si M.I.A. s'est livrée de la sorte sur Twitter, c'est pour évoquer la situation compliquée dans laquelle elle se retrouve prise au piège. Son ex-compagnon est parvenu légalement à la maintenir sur le sol américain, l'empêchant de retourner à Londres avec leur fils Ikhyd.
C'est à cause d'une ordonnance restrictive temporaire obtenue par Benjamin Bronfman, père du garçonnet âgé de 4 ans dont elle est séparée depuis février 2012 que la chanteuse de 37 ans se voit dans l'incapacité de revoir son Angleterre natale avec son fils. Contrainte de rester à Brooklyn où Ikhyd va à l'école, M.I.A. qui animait le défilé Etam Lingerie à Paris le 26 février s'est emportée avec une série de tweets à l'intention de son ex et sa riche famille, les accusant de vouloir lui "enlever [son] enfant".
"Les Bronfman veulent m'enlever mon enfant. C'est quoi, ce merdier ? Ils ne l'ont jamais vu. Ben, tu ne peux pas m'enlever mon fils. Le fait que tu aies de l'argent ne signifie pas que tu en as le droit." Le papa d'Ikhyd, Benjamin Bronfman, est le fils de l'homme d'affaires à l'impressionnant CV Edgar Bronfman Jr. et héritier du très puissant clan Bronfman dont le patriarche, le businessman Samuel Bronfman décédé en 1971, est le fondateur des distilleries Distillers Corporation Ltd (devenues The Seagram Company Ltd après le rachat des distilleries Joseph E. Seagram & Sons en 1928) et officier de l'Ordre du Canada.
Naturellement soutenue par ses fans, l'interprète de Bad Girls a menacé de poursuivre sa série de tweets provocateurs jusqu'à ce que Benjamin Bronfman se décide à l'appeler. C'est dans ce contexte particulier que M.I.A. finalise son quatrième album Matangi attendu pour le printemps.
I.N.