Réactualisation de 21h30 : Geneviève de Fontenay prend vraiment de gros risques ! En effet, dans le jugement provisoire rendu par le tribunal arbitral le 7 novembre, les juges ont bien précisé "l'interdiction de tenir et de diffuser cette élection ou toute autre élection, par quelque moyen que ce soit, directement ou par personnes interposées, sous une astreinte de 100 000 euros" Il lui a été explicitement ordonné "de reporter la tenue de cette élection dans l'attente du prononcé de la sentence arbitrale sur le fond".
En maintenant donc l'élection de Miss Nationale 2012, même en son absence, Geneviève de Fontenay contrevient à ce jugement provisoire ! Elle a annoncé à l'AFP : "Je serai en retrait, je ne serai pas présente lors de la finale à Divonne-les-Bains, finale qui sera présentée le 4 décembre par Elodie Gossuin et Barbara Morel, Miss Nationale 2011, et organisée par les comités régionaux avec des comités de soutien". Elle a précisé "Mon nom et mon logo ne figureront pas sur les écharpes". Mouais... Le tribunal arbitral risque de ne pas apprécier, du tout, cette nouvelle déclaration de guerre. Que risque-t-elle ? 100 000 euros ? Les frais déjà engagés pour cette élection et le coût de l'annulation seraient certainement plus importants. Alors 100 000 euros de plus, c'est sans doute le prix du risque à payer, mais GdF ne veut pas s'avouer vaincue. D'autant que cela sera la dernière année, puisque dès 2013, elle sera dégagée de toute obligation vis à vis d'Endemol et de la société Miss France. Sacrée Geneviève !
A 20h, nous écrivions :
Geneviève de Fontenay, une battante comme rarement on en a vu... Après avoir organisé, seule contre tous, le concours de beauté de Miss Nationale, une élection alternative à celle de Miss France, la voilà prête à affronter toute personne qui l'empêcherait de mener à bien ses projets.
Invitée sur le plateau de Face à l'actu, le nouveau magazine d'information dominical de Marc-Olivier Fogiel diffusé sur M6, elle expliquait ce dimanche comment elle compte, en jouant avec les failles du système, mettre en place le concours de Miss Nationale malgré l'interdiction dont elle fait l'objet depuis quelques jours.
"L'élection va avoir lieu car j'estime avoir un devoir envers tous les gens qui m'ont fait confiance, les candidates, les mairies. Je vais respecter la décision des juges arbitraux : ce n'est pas moi qui vais l'organiser mais des comités de soutien", a déclaré Geneviève de Fontenay, ce dimanche 13 novembre sur le plateau de l'émission de M6, au micro de Marc-O. Un entretien exclusif à découvrir dès maintenant sur M6 Replay.
Pour ne pas aller à l'encontre de la décision de justice, elle ne sera pas présente lors de la remise de l'écharpe à la lauréate. L'identité de la personne qui héritera de ce privilège n'a pas été dévoilée.
La Dame au Chapeau en a profité pour confirmer que la seconde élection de Miss Nationale aurait bien lieu le 4 décembre prochain à Divonne-les-Bains, dans l'Ain, 24 heures après que la "grosse machine" Miss France aura élu sa gagnante.
Pour la première fois depuis 1957, Geneviève de Fontenay, passionnée des concours de Miss s'il en est, ne remettra donc pas d'écharpe cette saison.
Pour rappel, le Tribunal arbitral, par décision en date du 7 novembre 2011, a interdit à Geneviève de Fontenay de tenir et de diffuser l'élection de Miss Nationale 2012, d'utiliser de quelle que façon que ce soit l'image, le nom et la marque Miss France et de dénigrer cette dernière.
En 2010, à l'occasion de la première élection de Miss Nationale, on se souvient de la bataille qui fut celle de Madame de Fontenay, 79 ans, pour trouver un diffuseur de son concours de beauté. C'est finalement le site du magazine Télé-Loisirs qui avait accepté de retransmettre le programme, tandis que la chaîne info BFM avait accepté de couvrir l'événement.
Cette année, la justice ayant formellement interdit à Geneviève de diffuser de quelle que façon que ce soit un concours de beauté sous peine d'une astreinte de 100 000 euros, c'est dans la presse que l'on découvrira, dans les heures suivant le verdict, l'identité de la deuxième Miss Nationale de l'histoire.
Joachim Ohnona