Madonna tente d'éveiller les consciences après l'adoption controversée de ses deux jumelles. À 58 ans, la Madone a adopté deux nouveaux enfants au Malawi, après David et Mercy James (tous les deux âgés de 11 ans), en 2006 et 2009. Elle a dévoilé leurs prénoms dans un nouveau post sur les réseaux sociaux.
"Il y a 650 orphelins à la Maison de l'Espoir où Estere et Stella ont vécu pendant quatre ans, depuis l'âge de 5 jours. C'est le généreux et compatissant Rev qui s'en occupe. Chipeto et sa fille Lucy travaillent main dans la main avec l'association Raising Malawi et la Maison de l'Espoir depuis dix ans, c'est là où j'ai rencontré mon fils David. Vous pouvez faire un don ou vous engager auprès de l'association sur son site, RaisingMalawi.org. Chaque petit geste compte", a-t-elle publié sur sa page Instagram.
La veille, la Material Girl qui est aussi la maman de Rocco (16 ans, dont le père est son ex-mari Guy Ritchie) et Lourdes (20 ans, née de ses amours passées avec Carlos Leon), a officiellement présenté les deux fillettes. "Je peux officiellement confirmer que j'ai achevé le processus d'adoption de soeurs jumelles du Malawi et je suis folle de joie qu'elles fassent désormais partie de notre famille", a-t-elle écrit.
Une troisième adoption qui ne fait pas l'unanimité puisque plusieurs associations caritatives du pays d'Afrique australe ont élevé le ton auprès de l'AFP pour dénoncer la démarche de la popstar. "Elle devrait avoir une approche différente en aidant les familles démunies avec des enfants plutôt que d'adopter. La plupart des familles aimeraient élever leurs propres enfants chez elles si elles avaient un soutien financier", a réagi le directeur de l'organisation Yeux pour les enfants, tandis qu'un autre a regretté que "Madonna donne l'impression que le Malawi a un marché d'enfants pauvres prêts à être adoptés".
Ce qui n'a pas empêché la juge Fiona Mwale de donner l'autorisation d'adoption à Madonna, après l'accord du père qui a accepté de "renoncer de manière permanente" à ses droits parentaux, sans compensation financière.
Coline Chavaroche