25 février 2015, Londres. Madonna monte sur la scène des Brit Awards et entame le premier couplet de Living for Love. Quelques secondes plus tard, coincée dans sa cape Armani, elle fait une impressionnante chute en arrière de quelques marches. La vidéo fait le tour du Web. "Armani m'a accroché ! Le noeud de ma magnifique cape était trop serré ! Mais rien ne peut m'arrêter et l'amour m'a vraiment porté. Merci pour vos gentils messages ! Je vais bien ! ❤#livingforlove", écrivait Madonna, quelques minutes après sa prestation, sur Instagram. Mais le couturier n'a pas tout à fait la même explication : en marge de son défilé milanais, il sous-entend plutôt que tout est de la faute de la chanteuse.
2 mars 2015, Milan. En backstage de son défilé de couture, Giorgio Armani confie à l'Associated Press qu'un crochet très simple à défaire était prévu au départ pour la cape de la star. Mais elle a exigé d'avoir une cordelette : "Madonna, comme chacun sait, est très difficile, lâche le couturier avec un sourire. Tout est dit." Quelques jours après sa chute, sur le plateau de l'émission de Jonathan Ross au Royaume-Uni (qui sera diffusée le 14 mars), Madonna confiait : "On avait peur que ma cape glisse à cause de son poids, alors on a bien serré le noeud. (...) J'ai tenté de tirer sur ma cordelette en soie mais elle ne voulait pas se défaire... J'avais le choix : être étranglée ou tomber avec la cape, et je suis tombée."
Sur le plateau du Grand Journal lundi, Madonna ne portait pas de grande cape Armani mais un boléro de la maison de couture française ON AURA TOUT VU, spécialement créé pour elle par le duo de couturiers Yassen Samouilov et Livia Stoianova. La star a pu chanter deux titres de son album Rebel Heart sans le moindre accroc. C'est pendant cette émission que Christophe Dechavanne a tweeté ses très mauvais souvenirs de la chanteuse à qui il avait consacré une émission spéciale en 1993. L'animateur l'avait trouvée "odieuse et capricieuse". Elle lui aurait fait vivre "un enfer" !
Madonna serait-elle insupportable ? Dans le nouveau numéro de Studio Ciné Live, le réalisateur Alan Parker, qui l'a dirigée dans Evita (1996), avance un autre point de vue. Plus nuancé : "Avec Madonna, on s'est bien entendus. Elle était extrêmement concentrée sur son boulot. Elle était adorable avec moi mais très dure avec les autres. De toute façon, à un moment, tourner avec une telle star devient forcément difficile. Elle était suivie par des fans et son entourage était toujours présent. Ce n'est pas elle le problème, c'est le fait qu'elle soit Madonna."