Maéva Martinez, révélée par Secret Story 10 et désormais au casting de La Villa des coeurs brisés 3 sur NT1, n'a pas eu une enfance facile.
Alors qu'elle parlait de ses années de galère financière lorsqu'elle était enfant et adolescente – elle vivait même dans un petit appartement "insalubre" avec sa mère et son beau-père –, l'ex-petite amie de Marvin a révélé à Sam Zirah pour En toute intimité qu'elle avait été agressée sexuellement à l'âge de 14 ans, dans la rue.
"J'ai vécu une agression à cette époque-là qui m'a un peu traumatisée. Une agression sexuelle, dans la rue, le premier jour du collège, ça été très difficile ça aussi. Sur le coup je me suis dit 'C'est pas grave, ça n'a été rien de plus que ça au final'.", a-t-elle commencé. Et la jeune femme de se faire plus précise sur ce drame : "J'ai été terrorisée. Il a eu le temps de me déshabiller pour voir ma poitrine et de toucher ma poitrine. Il est allé tellement vite, j'ai hurlé et il est parti en courant. Il est parti agresser une autre fille qui sortait de mon collège. On s'est rencontrées au commissariat juste après. (...) Il y a énormément de choses que j'ai accumulées en me disant 'C'est pas grave', mais au final ça traumatise."
Maéva a ensuite continué à évoquer sa descente aux enfers... qui a connu un court répit : "À 15 ans je pensais au suicide. Quand on est adolescent tout est décuplé, on a l'impression qu'on va jamais s'en sortir, c'est toujours la galère. Et finalement mon petit frère est né et ça a été tellement incroyable. D'un seul coup, j'ai été pleine d'amour." Un répit qui n'a pas duré puisque de nouveaux conflits familiaux et son arrivée au lycée l'ont fait replonger. "Vers 16, 17 ans, j'étais devenue très très impulsive. Je faisais des crises d'angoisse, des crises de nerfs. À un moment donné, j'ai fait une crise telle, je ne contrôlais plus mon corps, que ma mère a dû appeler les pompiers. Je pouvais plus respirer. J'ai vu une psy, j'ai pu parler, et elle m'a dit 'Il est mieux pour toi que tu fasses une pause, qu'on te mette dans un endroit où tu es déconnectée du monde', un hôpital psychiatrique comme on dit."
Après son internement de trois semaines qu'elle a avoué ne pas avoir aimé, Maéva – qui n'a pas désiré faire de suivi après cette expérience – a finalement peu à peu repris du poil de la bête. "Au final, avec le temps, le temps fait les choses, on grandit...", a-t-elle conclu.