Magloire a longtemps souffert de ses problèmes de poids. À plusieurs reprise, celui qui incarne le rôle du génie Magik dans Fort Boyard a pourtant tenté de se reprendre en main, mais des événements malheureux ont toujours semblé se mettre sur sa route. Il y a cinq ans, en 2016, l'ancien complice de Michaël Youn a particulièrement touché le fond au moment où la santé de sa mère adoptive Raphaëlle, atteinte d'Alzheimer était déclinante. À cette époque, Magloire a trouvé du réconfort grâce à la nourriture, allant jusqu'à peser "198 kilos". Il ne pouvait "plus marcher", comme il l'a confié dans la Pyjama Party de Jeremstar sur YouTube.
"C'était la fin de vie de ma maman, elle a Alzheimer, elle est restée avec moi dans ma maison, et un soir, on l'a perdue (...) Et en fait, elle était dans une petite pièce qui était fermée normalement (...) et à ce moment c'était plus possible donc elle est allée dans une maison formidable mais c'était un déchirement et une culpabilité", s'est-il souvenu avec émotion. Cette culpabilité, Magloire a tenté de l'oublier de la mauvaise manière. "Je me suis vengé sur moi-même en devenant le meilleur client de Mcdo du monde", a-t-il reconnu, ajoutant avoir été "immontrable physiquement". Résultat, l'ex-animateur du Morning Live s'est mis en danger. "J'étais mourant, j'ai eu un problème d'arythmie cardiaque (...) quand je me venge, je me venge. Sale période, puis maman est décédée, puis je me suis dit :'Puisque tu es vivant, autant vivre'".
Grâce à son entourage, Magloire a réussi à surmonter cet épisode très inquiétant. Depuis de nombreux mois maintenant, il ne cesse de perdre des kilos. En décembre 2019, il confiait par exemple avoir perdu pas moins de 37 kilos en quatre mois. Un renouveau qui ne l'empêche pas de toujours s'intéresser à la grossophobie, lui qui en a été victime à l'adolescence mais aussi au cours de sa carrière professionnelle. Pour Jeremstar, il s'est notamment remémoré le jour où "un type" de "la première radio de France" lui a lancé : "'Dis donc Magloire, t'as encore bouffé le chien'. Je me suis retrouvé comme un petit garçon qu'on insulte dans la cour d'école". Des souvenirs encore très douloureux.