Ces dernières années, Magloire se faisait plutôt discret et avait déserté la scène médiatique pour se consacrer à sa santé, lui qui a lutté contre l'obésité morbide pendant de nombreuses années. Mais il est aujourd'hui de retour avec un nouveau projet télé, baptisé Rassemblence. Il s'agit d'une série-documentaire qui présente plusieurs portraits d'hommes et de femmes aux vies toutes différentes et qui s'émancipent de n'importe quel préjugé. Le programme est à découvrir dès ce samedi 14 janvier 2023 sur TV5 Monde, puis le 18 janvier prochain à 12h30 sur la même chaîne.
A l'occasion de sa diffusion, Magloire a accordé une interview à Télé Loisirs. L'ancien chroniqueur du Morning Live (M6) en a profité pour faire le lien avec sa propre histoire personnelle marquée par son adoption dans le Sud de la France lorsqu'il était enfant. Une adoption fortuite qui lui a permis d'être totalement ouvert au monde et à tout ce qu'il offre. "J'ai été adopté par une femme formidable, Raphaëlle Delcros-Varaud, qui sortait de l'Opéra de Paris. Elle a été chorégraphe, puis psychomotricienne. J'ai été élevé dans la religion catholique, elle était elle-même juive, mes copains étaient musulmans... Un jour, on est monté à Paris (avec l'accent du Sud-Ouest !) pour visiter un temple bouddhiste, voir un ami rabbin... Bref, avoir d'autres ouvertures. Et j'ai aussi eu la chance de voyager : aux Etats-Unis, au Canada, partout dans le monde. Ma grand-mère disait toujours que la différence des autres est une richesse pour soi. On peut dire que l'histoire de cette série-documentaire part de ma vie", a-t-il expliqué à nos confrères.
Magloire est également revenu sur les circonstances de son adoption. "Sans entrer dans les détails, ma mère biologique Esther et ma mère adoptive Raphaëlle ont fait ce qu'elles ont appelé le 'choix de l'amour'. L'une est arrivée en France enceinte puis est repartie au Togo pour se marier. L'autre était une nana de 47 ans, veuve, qui vivait seule dans une grande maison et avait les moyens d'élever un enfant pas attendu. Ça a été une évidence entre elles", a-t-il rapporté, espérant les rendre "fières" avec sa série-documentaire inspirée de sa vie. A noter malheureusement que Raphaëlle, sa mère adoptive, est décédée des suites de la maladie d'Alzheimer en 2016.